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Июль
2025

Préavis de grève : Force Ouvrière, le syndicat parasite

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À peine présenté, le budget 2026 provoque déjà la levée de boucliers de Force Ouvrière (FO). Le syndicat a déposé un préavis de grève du 1er septembre au 30 novembre et appelle à la « mobilisation » contre ce qu’il décrit comme des « politiques d’austérité qui font payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les demandeurs d’emploi ou encore les retraités ». Il dénonce « la suppression de deux jours fériés, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage », la désindexation des pensions de retraite et le doublement des franchises médicales. La solution serait toute trouvée :  taxer davantage les plus hauts revenus, comme s’ils ne contribuaient pas suffisamment aux prélèvements obligatoires, notamment en matière d’impôt sur le revenu.

De quoi parle-t-on ? Le plan Bayrou, présenté le 15 juillet, vise à réduire les dépenses publiques de 43,8 milliards d’euros, mais dans les faits, il ne fait que ralentir leur augmentation (30 milliards de plus en 2026). Comme nous l’avons écrit dans nos colonnes, même si le plan était appliqué, la dette poursuivra sa progression avec 117,2 % du PIB en 2029. Quant au déficit, il devrait être ramené à 4,6 % du PIB en 2026 (contre 5,8 % en 2024). L’annonce de 3 000 suppressions de postes de fonctionnaires (sur 5,7 millions) tient davantage de la communication que d’une réelle volonté de réduire les dépenses publiques.

Cette réaction de FO illustre la capacité de nuisance d’un syndicat archaïque, largement financé par la puissance publique, peu représentatif des Français et opposé par principe à toute réforme de fond. Comme la plupart des autres syndicats, il défend un modèle étatiste où le rôle de l’État est d’arroser sans compter et de défendre des prétendus « acquis sociaux » (un concept qui ne veut rien dire), indépendamment de la soutenabilité budgétaire. Ce qu’il appelle « austérité » n’est qu’un timide retour au bon sens. Ralentir la dépense n’est pas suffisant. Il faut la réduire de manière structurelle, en supprimant les agences et les ministères inutiles, en coupant les subventions aux associations, aux syndicats et aux partis politiques, en instaurant un système de retraite par capitalisation, en privatisant l’audiovisuel public, la Sécurité sociale et l’assurance chômage, en supprimant le statut de la fonction publique. La France a besoin d’un État recentré sur ses missions régaliennes, d’une fiscalité limitée et d’une économie libérée de toute entrave interventionniste.

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