Revue de Presse PSG : LdC, Liverpool, arbitre, Kvaratskhelia, Alisson…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 6 mars 2025. La défaite cruelle face à Liverpool (0-1) en huitième de finale aller de Ligue des champions, la belle performance de Khvicha Kvaratskhelia, une décision arbitrale une nouvelle fois en défaveur du PSG, Alisson a écoeuré les attaquants parisiens…
Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une au braquage réalisé par Liverpool sur la pelouse du Parc des Princes. Complètement dominés, les Reds ont remporté cette manche aller des huitièmes de finale de Ligue des champions grâce à un but de l’entrant Harvey Elliott dans les dernières minutes (0-1), sur l’unique tir cadré de l’équipe anglaise dans la rencontre. Les joueurs de Luis Enrique ont payé très cher leur inefficacité avec un Alisson en état de grâce dans les cages de Liverpool. Pendant 90 minutes, les Rouge & Bleu ont été capables de grandes choses en empêchant les homme d’Arne Slot de développer leur jeu. « Alors même que le contenu du match a montré à quel point ils ont grandi, et à quel niveau d’intensité et de qualité ils sont capables de se hisser, il est assez désespérant, pour les Parisiens, que les raisons de leur défaite soient à ce point calquées sur leurs malheurs européens de l’automne : des attaquants qui ne marquent pas malgré des occasions à la pelle, et un gardien qui ne fait pas de différence, après avoir touché, mais sans le sortir, le seul ballon qu’il a eu à négocier », résume L’E. Mais cette double confrontation est loin d’être terminée et il faudra renverser ce score défavorable à Anfield le 11 mars prochain.
Le quotidien sportif fait un focus sur la performance de Khvicha Kvaratskhelia. Titulaire en attaque, la recrue hivernale a livré un match éblouissant durant son heure de jeu sur la pelouse du Parc des Princes. Intenable, l’ailier de 24 ans a été un véritable poison pour la défense de Liverpool par ses dribbles. Mais, comme le reste de ses coéquipiers, le Géorgien est tombé sur un Alisson des grands soirs. Il pensait d’abord délivrer le Parc des Princes d’une frappe enroulée imparable mais le VAR est intervenu pour signaler une position de hors-jeu d’un talon (20e). « Ce qui fut brillant ensuite, c’est cette capacité des trois offensifs, par leurs permutations constantes, à rendre illisible l’animation offensive du PSG. Tour à tour, Dembélé et Kvaratskhelia ont décroché, joué ce rôle de playmaker et rendu fou les milieux anglais. Avec une disponibilité constante entre les lignes, des accélérations et des frappes. » Le portier des Reds a notamment repoussé deux autres tirs de « Kvara » en première période (28e, 37e), dont un arrêt remarquable après un enchaînement de dribbles du numéro 7 parisien. Au retour des vestiaires, Khvicha Kvaratskhelia a retrouvé sa position préférentielle à gauche, où il a été moins visible au fil du match malgré quelques coups d’éclat. « Jusqu’à sa sortie ‘Kvara’, mobile, a tenté mais a été rattrapé par un déficit athlétique logique pour un joueur arrivé cet hiver après quelques semaines sans jouer. » Reste désormais à savoir s’il pourra reproduire ce type de performance à Anfield la semaine prochaine.
Mais dans cette rencontre aller, le PSG peut aussi regretter une décision arbitrale en sa défaveur. À la 25e minute, lancé dans la profondeur, Bradley Barcola a été percuté dans le dos par Ibrahima Konaté alors qu’il filait au but. Le VAR est intervenu pour un éventuel carton rouge contre le défenseur français, qui ne sera finalement pas sanctionné. Ce n’est pas la première fois que le club parisien regrette une décision arbitrale face à un gros d’Europe en huitièmes de finale de Ligue des champions. Et pour Saïd Ennjimi, il y avait bien faute de Konaté : « On peut se servir de l’épaule au duel mais quand l’adversaire est devant et que vous le bousculez, il y a faute. La question est de savoir si une situation similaire aurait été sifflée au milieu de terrain ? La réponse est oui. Donc derrière, c’est normalement carton rouge et penalty si c’est dans la surface, ou coup franc si c’est juste à l’extérieur. Sur la première période, le PSG n’a pas été avantagé par l’arbitrage. Il y a un avertissement pour Liverpool qui aurait dû être donné après une faute sur Hakimi », explique l’ancien arbitre international. À la mi-temps, le conseiller sportif des Rouge & Bleu, Luis Campos, a laissé exploser sa colère. Un comportement qui pourrait lui valoir une sanction de l’UEFA si cette dernière décide d’ouvrir une enquête disciplinaire, rapporte L’E.
De son côté, Le Parisien évoque aussi cette défaite injuste du PSG face à Liverpool (0-1). Largement dominateur dans cette rencontre, le club de la capitale avait presque tout bien fait pour faire plier la meilleure équipe d’Europe dans ce huitième de finale aller. Mais au final, les Reds repartent avec une victoire miraculeuse tant la domination parisienne a été flagrante durant 90 minutes. Un scénario cruel à l’image de la défaite face à l’Atlético de Madrid (1-2) en novembre dernier. « À la mi-temps de cette double confrontation de Ligue des champions, tout paraît déjà fini, mal embarqué, plein de regrets même s’il n’y a pas d’échec et la possibilité d’y croire. Il faudra un exploit, pousser Liverpool à la faute comme Barcelone la saison passée en 8e de finale retour. Ce serait encore plus dingue. » Dans une démonstration de jeu offensif, entre transitions rapides et attaques placées, les joueurs de Luis Enrique pourront une nouvelle fois regretter leur manque d’efficacité face à un Alisson des grands soirs.
Pendant toute la rencontre, le PSG a donné une leçon de football à la meilleure équipe européenne. « Aucun adversaire n’a tourmenté les hommes d’Arne Slot dans ces proportions en Europe ni récemment en Angleterre. » João Neves et Bradley Barcola ont manqué des grosses occasions, Ousmane Dembélé a martyrisé les défenseurs des Reds tandis que Nuno Mendes a parfaitement cadenassé Mohamed Salah. Khvicha Kvaratskhelia s’est aussi vu refuser un but pour un hors-jeu de quelques centimètres. Le club parisien aurait pu rentrer aux vestiaires avec deux-trois buts d’avance. Le PSG a constamment cherché à trouver une faille dans le bloc bas de l’équipe anglaise en l’assommant grâce à sa puissance physique, sa qualité technique et un collectif fort. « Paris a validé le test de sa défense, a validé le test de son milieu, qui inquiétait en première partie de la Ligue des champions, notamment en raison de son faible impact. C’est de l’histoire ancienne. Il n’a pas validé sa gestion des fins de rencontre. »
Enfin, le quotidien francilien revient sur la performance XXL d’Alisson dans les cages de Liverpool. Le portier brésilien a écoeuré le PSG durant la rencontre. Pour la première fois depuis 10 mois, le club parisien est resté muet au Parc des Princes. Il fallait remonter au 7 mai dernier et la défaite face au Borussia Dortmund (0-1) en demi-finale de C1 pour ne plus voir un Parisien faire trembler les filets dans l’enceinte de la Porte de Saint-Cloud. Invaincu depuis le 26 novembre et une défaite sur la pelouse du Bayern Munich, le PSG a pourtant tout tenté pour avoir une option sur la qualification en quarts de finale. Mais, les Rouge & Bleu sont tombés sur un Alisson en état de grâce. « À lui seul, le Brésilien a écoeuré cette attaque parisienne qui a pourtant assiégé la surface anglaise comme Fort Alamo. Alisson a joué les cadors en détournant la frappe du droit Kvaratskhelia (29e), en allant chercher son tir vicieux petit côté (37e), en sortant un coup franc enveloppé (54e) ou en dégoûtant Dembélé (31e, 81e) et Doué pourtant auteur d’une frappe magistrale après son entrée en jeu. Gageons que si Paris est resté muet, cette semaine au Parc, il saura de nouveau rugir mardi prochain à Anfield », conclut LP.