Le chef du bureau des Cadastres de Pikine en garde-à-vue, pour coups et blessures volontaires
C’est un véritable coup de massue qui s’est abattu sur la tête du chef du bureau des Cadastres de Pikine. Gaynack Sène est en garde à vue à la brigade de gendarmerie de la Foire. Et, cette mesure de privation de liberté dure depuis 48 heures et tout semble indiquer qu’il sera déféré ce matin devant le parquet de Dakar, si une nouvelle infraction ne lui est pas signifiée. Selon des sources judiciaires, il a été arrêté suite à la plainte de l’une de ses épouses, qu’il a violentée au point de lui causer des blessures ouvertes sur le visage, rapporte "Senenews".
Si l’on ne connait pas l’origine de ces violences aveugles, la plaignante a rapporté dans sa plainte, que « (son) mari l’a battue parce (qu’elle) essayait de corriger (sa) fille ». Et cette scène de violence s’est déroulée le jeudi 20 février 2025, en début de soirée. A en croire les propos de l’épouse, Gaynack l’a battue vers 19 heures. Ensuite, alors qu’elle est revenue du centre de santé de Yoff où elle a bénéficié d’un certificat médical attestant une ITT de 6 jours, Gaynack Sène s’est à nouveau permis de se défouler sur elle. Et tout cela, avec la présence dans la maison du beau-frère et de la soeur de Gaynack Sène. A en croire des proches du couple, « ces derniers temps, il y a eu de nombreuses violences entre les époux, sans que l’affaire n’aille aussi loin ». Pour sa part, l’épouse, dans sa plainte, a fait savoir que «c’est la quatrième fois» que son mari la battait.
Et cette fois-ci, c’est parce que Gaynack Sène lui aurait dit « (qu’il pouvait) la tuer sans que rien ne lui arrivait, puisque ce sont (ses) amis qui sont au pouvoir », qu’elle a compris qu’elle devait sauver sa vie. Sortie de chez elle, elle a été accuellie par des parents, avant de se rendre à la brigade de gendarmerie de la Foire, le 21 février dernier. Entendu et laissé libre, Gaynack Sène est revenu le lendemain à la brigade de la Foire, pour faire face aux gendarmes enquêteurs. Cette fois-ci, lui aussi a un certificat médical de 5 jours d’ITT. Et il a déclaré que lors de cette bagarre, sa femme l’aurait mordu… sur un doigt mis sous bandage. Cette technique de les mettre «dos à dos», oblige les gendarmes à prendre en compte tous les deux certificats médicaux et à viser l’infraction de ‘coups et blessures volontaires réciproques.’ C’est un redoutable moyen d’obliger la plaignante à retirer sa plainte ; faute de quoi ils sont tous les deux arrêtés et déférés au parquet, le choix revenant au procureur de la République de décider de qui doit aller ou non en prison. « C’est un chantage imparable pour obliger les plaignants à renoncer à leur besoin de justice», ont déploré de nombreux juristes.
Pour le cas Gaynack Sène, cette «technique souvent conseillée », n’a pas marché. Informé de cette situation où le mari -avec un doigt sous bandage- s’est présenté au deuxième jour de sa convocation avec un certificat médical, attestant d'une ITT de 5 jours et l’épouse avec l’arcade sourcilière ouverte et le visage tuméfié, bénéficiant de 6 jours d’ITT, le procureur de la République a pris ses responsabilités, en ordonnant l’arrestation du mari.
Mieux, il aurait ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les conditions dans lesquelles Gaynack Sène s’est procuré ce fameux certificat médical. Depuis hier, les éléments de la brigade de la Foire de Dakar sont sur le cas de ce médecin qui a décerné ce fameux certificat médical à Gaynack Sène. En attendant les conclusions de l’enquête, le chef du bureau des Cadastres de Pikine et ancien patron du bureau de Mbour, attend impatiemment de savoir la décision du procureur le concernant.
Si l’on ne connait pas l’origine de ces violences aveugles, la plaignante a rapporté dans sa plainte, que « (son) mari l’a battue parce (qu’elle) essayait de corriger (sa) fille ». Et cette scène de violence s’est déroulée le jeudi 20 février 2025, en début de soirée. A en croire les propos de l’épouse, Gaynack l’a battue vers 19 heures. Ensuite, alors qu’elle est revenue du centre de santé de Yoff où elle a bénéficié d’un certificat médical attestant une ITT de 6 jours, Gaynack Sène s’est à nouveau permis de se défouler sur elle. Et tout cela, avec la présence dans la maison du beau-frère et de la soeur de Gaynack Sène. A en croire des proches du couple, « ces derniers temps, il y a eu de nombreuses violences entre les époux, sans que l’affaire n’aille aussi loin ». Pour sa part, l’épouse, dans sa plainte, a fait savoir que «c’est la quatrième fois» que son mari la battait.
Et cette fois-ci, c’est parce que Gaynack Sène lui aurait dit « (qu’il pouvait) la tuer sans que rien ne lui arrivait, puisque ce sont (ses) amis qui sont au pouvoir », qu’elle a compris qu’elle devait sauver sa vie. Sortie de chez elle, elle a été accuellie par des parents, avant de se rendre à la brigade de gendarmerie de la Foire, le 21 février dernier. Entendu et laissé libre, Gaynack Sène est revenu le lendemain à la brigade de la Foire, pour faire face aux gendarmes enquêteurs. Cette fois-ci, lui aussi a un certificat médical de 5 jours d’ITT. Et il a déclaré que lors de cette bagarre, sa femme l’aurait mordu… sur un doigt mis sous bandage. Cette technique de les mettre «dos à dos», oblige les gendarmes à prendre en compte tous les deux certificats médicaux et à viser l’infraction de ‘coups et blessures volontaires réciproques.’ C’est un redoutable moyen d’obliger la plaignante à retirer sa plainte ; faute de quoi ils sont tous les deux arrêtés et déférés au parquet, le choix revenant au procureur de la République de décider de qui doit aller ou non en prison. « C’est un chantage imparable pour obliger les plaignants à renoncer à leur besoin de justice», ont déploré de nombreux juristes.
Pour le cas Gaynack Sène, cette «technique souvent conseillée », n’a pas marché. Informé de cette situation où le mari -avec un doigt sous bandage- s’est présenté au deuxième jour de sa convocation avec un certificat médical, attestant d'une ITT de 5 jours et l’épouse avec l’arcade sourcilière ouverte et le visage tuméfié, bénéficiant de 6 jours d’ITT, le procureur de la République a pris ses responsabilités, en ordonnant l’arrestation du mari.
Mieux, il aurait ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les conditions dans lesquelles Gaynack Sène s’est procuré ce fameux certificat médical. Depuis hier, les éléments de la brigade de la Foire de Dakar sont sur le cas de ce médecin qui a décerné ce fameux certificat médical à Gaynack Sène. En attendant les conclusions de l’enquête, le chef du bureau des Cadastres de Pikine et ancien patron du bureau de Mbour, attend impatiemment de savoir la décision du procureur le concernant.