Le jury d’appel de la Confédération africaine de football blanchit Samuel Eto’o
Le 20 février, l’instance d’appel saisie pour l'occasion a jugé que le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) n’avait pas l’autorité pour juger une affaire éthique. Samuel Eto’o avait été sanctionné pour violations graves des principes d’éthique suite à un partenariat conclu avec un site de pari en ligne alors qu’il occupait le poste de président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).
L’affaire remonte à l’été 2024, lorsque l'ancienne star du football camerounais avait été nommé ambassadeur d’un opérateur de paris sportifs, ce qui avait déclenché une controverse car certains y voyaient un conflit d’intérêt et une incompatibilité avec son poste de président de la Fécafoot.
Le comité exécutif de la CAF en ligne de mire
Cette décision entraîne automatiquement l’annulation du rejet de la candidature de Samuel Eto’o par la CAF pour siéger au Comité exécutif. Au début du mois de février, ce dernier avait saisi le Tribunal arbitral du sport pour obtenir l’annulation du rejet de sa candidature au comité exécutif de la Confédération
Depuis sa prise de fonction à la tête de la Fécafoot, Samuel Eto’o ne cesse de faire couler l’encre. La dernière sanction à son encontre a été décidée par la Fédération internationale de football (FIFA) qui lui a interdit d’assister aux matchs des équipes nationales camerounaises pendant six mois pour cause de contestation répétée de l’arbitrage lors de la Coupe du monde féminine U20 en Colombie.