La souveraineté alimentaire au Sénégal : Entre ambition et paradoxe
Le Sénégal affiche une ambition claire : atteindre l’autosuffisance alimentaire tout en réduisant ses importations, qui coûtent 1 070 milliards FCfa annuellement. Pourtant, cette stratégie se heurte à un paradoxe : l’État mise sur des entreprises étrangères pour moderniser son agriculture. Un choix qui interroge, entre promesses de développement et risques de dépendance.
Le dilemme des investissements étrangers
L’exemple du partenariat avec la société italienne Bonifiche Ferraresi, illustre ce paradoxe. Avec un investissement de 134 millions d’euros, le projet vise à transformer 10 000 hectares à Sédhiou, en pôle agricole intégré, créant des emplois et des coopératives. Mais derrière ces objectifs louables, se cachent des écueils :
- *Monopole des ressources* : Les petits exploitants risquent d’être marginalisés.
- *Technologies inaccessibles* : Les innovations profitent surtout aux grandes exploitations.
- *Menace sur la biodiversité* : Les pratiques importées pourraient déstabiliser les écosystèmes locaux.
*La vulnérabilité des petits agriculteurs*
Les petits exploitants, pilier de l’économie rurale, manquent de moyens pour rivaliser. Sans accès au crédit ou aux marchés, leur précarité s’aggrave, alimentant un cycle de pauvreté. Le ministre Mabouba Diagne le reconnaît : « Un pays qui importe autant, exporte des emplois ». Mais comment concilier attractivité étrangère et soutien local ?
*La voie de la souveraineté endogène*
Le gouvernement promeut désormais une approche centrée sur l’autonomie locale :
- *Formation et financement* : Renforcer les capacités des agriculteurs familiaux.
- *Agriculture durable* : Privilégier des pratiques respectueuses de l’environnement.
- *Circuits courts* : Valoriser les coopératives et marchés locaux.
Pour une souveraineté alimentaire réelle, le Sénégal doit trouver un équilibre : intégrer des technologies étrangères sans étouffer l’agriculture locale. La solution passe par un modèle endogène, où petits exploitants et innovation coexistent. Un défi complexe, mais nécessaire, pour garantir sécurité alimentaire et équité.
L’exemple du partenariat avec la société italienne Bonifiche Ferraresi, illustre ce paradoxe. Avec un investissement de 134 millions d’euros, le projet vise à transformer 10 000 hectares à Sédhiou, en pôle agricole intégré, créant des emplois et des coopératives. Mais derrière ces objectifs louables, se cachent des écueils :
- *Monopole des ressources* : Les petits exploitants risquent d’être marginalisés.
- *Technologies inaccessibles* : Les innovations profitent surtout aux grandes exploitations.
- *Menace sur la biodiversité* : Les pratiques importées pourraient déstabiliser les écosystèmes locaux.
*La vulnérabilité des petits agriculteurs*
Les petits exploitants, pilier de l’économie rurale, manquent de moyens pour rivaliser. Sans accès au crédit ou aux marchés, leur précarité s’aggrave, alimentant un cycle de pauvreté. Le ministre Mabouba Diagne le reconnaît : « Un pays qui importe autant, exporte des emplois ». Mais comment concilier attractivité étrangère et soutien local ?
*La voie de la souveraineté endogène*
Le gouvernement promeut désormais une approche centrée sur l’autonomie locale :
- *Formation et financement* : Renforcer les capacités des agriculteurs familiaux.
- *Agriculture durable* : Privilégier des pratiques respectueuses de l’environnement.
- *Circuits courts* : Valoriser les coopératives et marchés locaux.
Pour une souveraineté alimentaire réelle, le Sénégal doit trouver un équilibre : intégrer des technologies étrangères sans étouffer l’agriculture locale. La solution passe par un modèle endogène, où petits exploitants et innovation coexistent. Un défi complexe, mais nécessaire, pour garantir sécurité alimentaire et équité.