Revue de presse PSG : Mendes, Kolo Muani, Ligue 1…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 18 janvier 2025. Nuno Mendes bien parti pour rester au PSG, l’imbroglio autour de Kolo Muani, le PSG se dirige vers le titre de champion de France mais…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque Nuno Mendes. Le latéral gauche du PSG, titulaire indiscutable sous les ordres de Luis Enrique, discute depuis plusieurs mois pour une prolongation de contrat. « Au cœur de l’automne, un accord de principe avait été trouvé, et le club avait même prévu d’officialiser son nouveau contrat avec ceux de d’Achraf Hakimi, Vitinha, Yoram Zague et Naoufel El Hannach. » Mais voilà. Sans donner trop d’explications, si ce n’est financières, l’international portugais faisait volte-face quelque temps après, avance le quotidien sportif. Il estime que son salaire n’est pas en adéquation avec son statut au PSG. « Un sentiment de manque de considération prolongé par des réflexions d’ordre sportif. Cantonné à un rôle défensif et corseté par les consignes très restrictives de Luis Enrique, il avouait en début de saison ne pas prendre un grand plaisir sur les terrains. Lui dont l’explosivité et la vitesse le portent naturellement à pencher vers l’avant, nourrissait de la frustration. » Alors, quand Manchester United a amorcé des contacts en vue du mercato d’hiver, Mendes a tendu les deux oreilles. D’autant qu’il connaît très bien l’entraîneur, Ruben Amorim, et s’imaginait débarquer en terrain conquis, lance L’Equipe. « Message a donc été passé au PSG qu’il envisageait un départ dès le mois de janvier, à un an et demi de sa fin de contrat. Pour faire bouger les lignes au sein des rouge et bleu, en espérant une proposition revue à la hausse ? Pas seulement. À ce moment-là, il pensait vraiment parvenir à obtenir un bon de sortie, tout comme son clan. Le jeune homme avait même adapté son quotidien en vue d’un transfert imminent. » Pendant quelques semaines, l’ambiance a été crispée entre les deux parties. Jusqu’à il y a quelques jours, lorsque l’entourage du joueur a compris que les dirigeants parisiens n’ouvriraient pas la porte. Le PSG, à commencer par l’entraîneur Luis Enrique, a opposé une fin de non-recevoir. Et Manchester United, qui ne dispose pas d’une enveloppe illimitée sur ce mercato s’est donc résolu à refermer le dossier à regret, indique le quotidien sportif. L’entourage de Mendes confiait ces derniers jours à ses interlocuteurs que la probabilité la plus importante était aujourd’hui de le voir signer un nouveau contrat avec Paris, ce qu’ils ne disaient pas pendant plusieurs semaines. Le joueur, en privé, ne parle plus non plus d’un départ. Sportivement, l’assouplissement opéré par Luis Enrique à la fin de l’automne a sans doute aidé aussi. L’Asturien a modifié la répartition des rôles pour offrir à son latéral plus de liberté de mouvement aux avant-postes sur certains matches, demandant à la sentinelle ou au relayeur gauche d’assurer les couvertures derrière le Portugais. « À côté de ça, le PSG – qui n’a jamais varié de ligne et maintenu son désir de le prolonger malgré les derniers épisodes – se montre toujours optimiste dans sa capacité à aboutir à un terrain d’entente. Il convient de rester prudent tant que rien n’est signé », conclut L’Equipe.
Le quotidien sportif évoque aussi l’imbroglio autour du prêt sec de six mois de Randal Kolo Muani à la Juventus Turin. L’international français, indésirable au PSG, a passé sa visite médicale et signé son contrat avec la Juventus Turin, mais ce mouvement ne peut pas être officialisé. La raison ? Le PSG a déjà prêté six joueurs à l’étranger – Carlos Soler (West Ham), Nordi Mukiele (Bayer Leverkusen), Cher Ndour (Besiktas), Xavi Simons (RB Leipzig), Juan Bernat (Villarreal) et Renato Sanches (Benfica) – le maximum pour un club, et donc il ne peut plus prêter de joueur à l’étranger. « Du côté du club italien, on expliquait, ces dernières heures, avoir été mis au courant très tardivement par les dirigeants parisiens de ce quota atteint. Les sources divergent sur ce point mais c’est entre jeudi soir et vendredi matin que la Juventus aurait été informée. Aucun des acteurs de ce dossier n’aurait transmis avant cette information aux dirigeants du club italien. Parce qu’ils ne la connaissaient pas ? » En apprenant cette nouvelle, Cristiano Giuntoli, le directeur sportif de la Vieille Dame est entré dans une colère noire, visant les dirigeants parisiens et principalement, Pasquale Sensibile, responsable des joueurs prêtés. Ces dernières heures, les téléphones ont chauffé et ce que le club italien a perçu comme une forme d’amateurisme absolu a été pointée du doigt, avance L’Equipe. Au PSG, vendredi soir, on expliquait vivement avoir connaissance depuis longtemps de ce point de règlement et on assurait chercher une solution rapide. Une thèse mise à mal par l’agitation qui régnait dans les bureaux de la Factory – le siège du club à Boulogne-Billancourt – vendredi matin, indique le quotidien sportif. Les deux parties espéraient vendredi soir qu’une solution serait trouvée rapidement. Cet imbroglio aura aussi un impact sur les dossiers Milan Skriniar et Marco Asensio. « C’est seulement par une vente que le PSG pourra faire partir ses autres « indésirables ». À moins de trouver une nouvelle solution aux joueurs prêtés », conclut le quotidien sportif.
A voir aussi : Léger contre-temps dans le dossier Kolo Muani-Juventus
De son côté, Le Parisien évoque le PSG et sa confortable avance en tête du championnat. Une avance suffisante pour estimer qu’il avance tranquillement vers un nouveau titre de champion de France ? A priori, le club de la capitale a repoussé la menace de ses prétendants, lance le quotidien francilien. « Sept points sur l’OM, mais également douze sur Monaco, treize et quatorze sur Nice et Lille, pour prendre le top 5 du classement. La marge est confortable après seulement 17 journées de championnat. » Si Paris connaît d’immenses difficultés en Coupe d’Europe, en l’absence de buteurs réguliers, il demeure cette équipe qui ne rate pas les matchs qu’il a ciblés. La formation de Marquinhos n’a perdu des points que face à Nice dans la première partie de saison, analyse Le Parisien. Pour cette fin de saison, Marseille pourrait avoir un avantage, avance le quotidien francilien. En effet, après son élimination en Coupe de France, le club phocéen n’a plus que le championnat à jouer. « Invaincu jusque-là, Paris doit chuter au moins trois fois pour laisser échapper la conquête d’un 13e titre national. Si son effectif lui permet de surmonter un nouveau coup dur, le piège désormais s’appelle le calendrier. Avec deux rencontres de plus de Ligue des champions, peut-être encore deux autres s’il atteint les playoffs, et des doublures encore justes comme la qualification face à Espaly en Coupe de France l’a établi, le danger guette. Pas forcément dans l’immédiat, avec les rencontres de Ligue des champions qui maintiennent l’effectif sous pression. Mais après. » Sept matchs en janvier, entre cinq et huit en février, Paris va entrer dans le printemps en tirant la langue, conclut Le Parisien.