CdF : Le quotidien des joueurs d’Espaly (N3) qui s’apprêtent à affronter le PSG
Pour le compte des 16es de finale de Coupe de France, le PSG affronte ce soir (21h sur BeIN Sports) le club de N3, Espaly. Un déplacement qui, comme souvent avec la plus ancienne des compétitions hexagonales, offre de belles histoires pour les petits poucets.
La magie de la Coupe de France va permettre ce mercredi soir, au Stade Marcel-Michelin de Clermont Ferrand, à Espaly (N3) d’affronter le Paris Saint-Germain. Une rencontre qui racontera forcément de belles histoires, dont celles des joueurs du club auvergnat. Ces derniers se sont confié au journal local, L’Eveil de la Haute-Loire, sur leur sentiment à l’idée d’affronter le leader de Ligue 1, leur quotidien et la gestion de celui-ci avec un métier à côté du football. Dans ce contexte, Gabay Allaigre, « principal attraction » des Papeteries d’Espaly, voit son entreprise se mettre au rythme de la Coupe de France afin de vivre au mieux ce 16e de finale : « Je crois qu’il y a une trentaine de salariés qui ont prévu de faire le déplacement au Stade Marcel-Michelin. Ce qui fait qu’exceptionnellement, on doit couper certaines machines. Malheureusement, certains seront obligés de travailler de nuit et ils sont dégoûtés de louper le match« , confie le piston espaviot à nos confrères de L’Eveil de la Haute-Loire. Ce dernier a tout de même pris un jour de congé, afin de se mettre au vert avec ses coéquipiers ce mercredi à Clermont-Ferrand. En terme d’organisation, Gabay Allaigre parvient à tenir et alterner entre ses deux vies : « Je commence tous les matins à 7 heures, afin de me libérer les après-midi et de pouvoir ensuite me rendre aux entraînements« .
« Si on gagne, je ne serais peut-être pas là très tôt »
Dans ce groupe du FC Espaly (N3), Kaïs Bendriss évolue en défense centrale. A 21 ans, occupe le poste d’agent polyvalent chez Jourda à Brives-Charensac. Pour la gestion de son temps et ses journées, le joueur espaviot prend son poste à 6h30 jusqu’à 11h, puis poursuit sa journée avec une sieste, avant de reprendre sa journée avec l’entraînement, puis retourner au travail : « Quand à la fin de l’entraînement, tu vois tout le monde rentrer chez soi, être prêt à dormir et que toi, tu dois retourner travailler, c’est parfois difficile« . Malgré la difficulté, Kaïs Bendriss reste un élément assidu de son entreprise : « En un an chez nous, il n’a jamais manqué une seule journée« , note son responsable, Arnaud Bécuwe, fier de son employé : « Kaïs est une très belle personne et un très bon élément dans l’entreprise. Ce match, c’est une occasion en or à ne pas louper pour lui« , confie-t-il toujours pour L’Eveil de la Haute-Loire. Alors pour ne pas laisser passer cette chance, mardi soir et mercredi, c’est lui qui remplacera Kaïs Bendriss au travail.