De Zerbi sur les traces de Bielsa, les chiffres ne mentent pas

Roberto De Zerbi est en train de poser son empreinte sur l’OM. Et le résultat intrigue. Dix ans après le passage remarqué de Marcelo Bielsa, l’entraîneur italien semble suivre une trajectoire étonnamment similaire. À mi-parcours de la saison, une statistique en particulier relie les deux hommes et ravive les souvenirs d’une époque marquante.

Avec 30 points en 15 matchs, l’OM de De Zerbi avance sur des bases solides. Bien qu’en retrait par rapport aux 34 unités récoltées par Bielsa à ce stade en 2014-2015, les Olympiens se montrent tout aussi redoutables dans un domaine : l’attaque. Avec 32 buts inscrits, De Zerbi égale l’OM de Bielsa, une performance qui souligne la force de frappe de l’équipe marseillaise cette saison. Ce total représente également le meilleur bilan offensif du club sur les dix dernières années.

De Zerbi égale Bielsa, mais peut-il aller plus loin ?

Ce parallèle statistique est d’autant plus frappant que De Zerbi, arrivé cet été avec un effectif largement renouvelé, devait composer avec de nombreux ajustements tactiques. Son système hybride en 3-4-3, mêlant maîtrise du ballon et verticalité, a permis de tirer le meilleur d’un groupe encore en construction. “30 points pour une équipe qui est née il y a quelques mois, c’est très bien”, confiait le technicien italien, visiblement satisfait de cette montée en puissance.

Mais tout n’est pas parfait pour autant. Contrairement à l’OM de Bielsa, qui brillait autant à domicile qu’à l’extérieur, celui de De Zerbi pêche au Vélodrome (seulement 9 points pris). Une faiblesse compensée par des performances éclatantes hors de ses bases : 7 victoires en 8 déplacements, un bilan exceptionnel.

Ambitieux mais lucide, De Zerbi refuse de se projeter trop loin : “Je veux juste gagner les matchs qui arrivent”. Avec un calendrier favorable jusqu’à la trêve, l’OM peut encore espérer finir cette première partie de saison en trombe. Si les similitudes avec Bielsa continuent de s’accumuler, les supporters marseillais pourraient bien rêver à une conclusion encore plus heureuse.