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« L’amitié adoucit les douleurs et intensifie les joies, embellissant chaque étape du chemin », Par Abdoulaye Cissé, Psychosociologue

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« À mon très cher ami et frère honorable Papa Djibril FALL !

Je vous appelle honorable parce que c’est le titre que vous méritez de porter pour avoir été un digne représentant du Peuple à l’hémicycle tout au long de la 14ème législature. Depuis quatre ans que j’avais trempé mon écritoire dans l’encrier suite à la publication de mon dernier ouvrage sur la vie et l’œuvre de Serigne Same MBAYE. Ce guide pour qui, toi et moi, avons énormément d’estime, de considération voire d’admiration. Combien de fois sommes-nous allés à Louga, à l’insu de tous, pour nous recueillir auprès du mausolée du saint-homme et prié pour le repos éternel de son âme à Firdawsi. Tu es un homme saint, pieux, moulé et façonné dans la pratique quotidienne des recommandations de la religion qui est tienne.

Bientôt 15 ans que nous nous sommes liés d’amitié ! C’était en 2010 par le truchement de notre engagement citoyen et politique au Front pour le Socialisme et Démocratie Benno Jubel (FSD/BJ), parti fondé par feu Cheikh Abdoulaye DIEYE, un chantre du mouridisme et un homme de Dieu pour qui nous avons beaucoup d’admiration. Notre trajectoire politique commune nous a conduite à l’époque, alors que je venais de terminer mon master 2 d’études sociologiques à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, vers cette formation politique dont le fondateur avait comme seul et unique slogan ALLAHU WAAHIDUN ! En allant militer au FSD/BJ, nous étions attirés par ce souci permanent d’adosser notre engagement sur un socle de valeurs. Qui plus que Cheikh Abdoulaye DIEYE incarnait cela en ce moment-là ?

Il ne pouvait pas en être autrement vu ton cursus éducationnel à Thiadiaye, régenté par un grand-père et homonyme qui ne ménageait aucun effort pour vous inculquer des valeurs cardinales dont le socle reposait essentiellement sur l’apprentissage du Coran et de la Sunna, les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba et sur nos valeurs importantes traditionnelles. Faut-il le rappeler, fils d’émigré, Papa Djbril FALL est élevé et éduqué par son grand-père et homonyme, dignitaire religieux et politique très respecté à Thiadiaye, grand cultivateur connu pour ses immenses œuvres sociales auprès de sa communauté, et surtout, de son terroir.

Maam Djib comme l’appelaient les proches, avait préférentiellement trois fréquentations en dehors de la mosquée et des champs (la prière et le travail comme viatique). Et toute personne désirant le voir devait impérativement l’attendre ou le trouver dans l’un des trois endroits suivants : le cimetière pour prier à l’endroit de tous les morts enterrés sur place et nettoyer les tombeaux délaissés par certaines familles.

Le Poste de santé pour s’enquérir de l’état des malades et prendre soins d’eux et de leurs accompagnants n’ayant pas de parents dans le village pour leur apporter aide et assistance. La Préfecture pour diligenter tout blocage administratif dont peut être confronté un quelconque citoyen. Mame Djib qui jouissait d’une très haute notoriété et considération auprès des siens était tout simplement un citoyen organique au sens gramscien du terme.

Réputé rigoureux dans tout ce qu’il entreprend, il n’a jamais lésiné sur les moyens pour donner une bonne éducation à son homonyme et petit-fils Papa Djibril FALL. Fervent disciple mouride, il l’initie très tôt à l’apprentissage du Coran et des Xassida de Cheikh Ahmadou Bamba. Parallèlement, il l’inscrit à l’école de la mission catholique Notre Dame de la Paix de Thiadiaye dans le système formel de l’enseignement général sénégalais.

Le jeune PDF brille par les bons résultats obtenus dans le cadre de ses apprentissages et franchit aussitôt les étapes passant du Primaire au Moyen avant d’aller terminer son cycle Secondaire au Groupe Scolaire MADIBSO des Parcelles Assainies de Dakar où il décrochera son Baccalauréat, série G (Gestion et comptabilité). Il est alors orienté à la faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar. Il s’inscrit, un an plus tard, à l’Ecole Supérieure de Commerce et de Gestion (ESUP-Dakar) dans la filière comptabilité de gestion pour être outillé à l’exercice d’une carrière dans le domaine des finances, de la comptabilité, de l’audit, de l’organisation et du contrôle de la gestion. Il y obtient finalement un diplôme de technicien supérieur (DTS) et réussit, la même année, le prestigieux concours d’entrée au centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI). Trois ans plus tard, il obtient son diplôme supérieur de journalisme et de communication (Bac+3). Il a marqué ses empreintes au CESTI en tant que Président de l’Amicale des étudiants de par ses bonnes œuvres et son approche très inclusive.

En quête perpétuelle de connaissances et de savoirs, il poursuit ses études journalistiques au CESTI tout en débutant sa carrière professionnelle dans le journalisme. Il s’inscrit ainsi au Master 1 « en média et communication » avec comme spécialisation communication des organisations et des institutions. Deux ans plus tard, il obtient son Master 2 (Bac+5) en journalisme et communication. Durant tout son cursus scolaire et académique, il a comme leitmotiv cette forte recommandation de Pr Cheikh Anta DIOP invitant les intellectuels africains de quel bord qu’il soit de « s’armer de sciences jusqu’aux dents ». Puis, il intègre l’école d’art oratoire de Dakar en tant qu’étudiant puis comme formateur. Il a également excellé, en tant que consultant, dans l’élaboration de stratégies dans le domaine de la communication institutionnelle et organisationnelle.

Pape a donc bourlingué pour arriver là où il est aujourd’hui, n’en déplaisent à ses pourfendeurs qui n’ont que l’insulte à la bouche, la calomnie, le mensonge, la manipulation, les jugements de valeur et la désinformation comme « arme de combat ». Une attitude honteuse et indigne d’un citoyen qui se dit « modèle » ! Qu’ils sachent enfin que « la bave du crapaud n’atteindra jamais la blanche colombe ». Ils ne savent pas encore, cher ami, que tu as la carapace dure et un mental d’acier ainsi que la satisfaction et les prières de tes parents. Ils vont encore souffrir de te voir briller dans l’espace public.

La plupart des personnes qui te critiquent ne te connaissent pas en réalité et, réciproquement, la plupart de ceux qui te connaissent ne parlent pas. Tu es juste victime d’un procès d’intention de la part de personnes mal intentionnées qui cherchent à te décrédibiliser juste parce que tu ne partages pas leur approche et la manière de faire de la politique. Voilà le crime de lèse-majesté qu’ils te reprochent. Ils auraient bien aimé t’avoir de leur côté plutôt que de t’avoir en face parce qu’ils savent que tu n’es pas une alternative, mais l’alternative crédible !

Ils auraient pu et dû comprendre que les différences de points de vue, d’approches et de lignes de conduite sont justement ce qui font le charme de la démocratie. Une maxime, très célèbre du reste, l’illustre de fort belle manière « je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ». Quelqu’un qui ignore ce principe élémentaire de la démocratie, peut-il vous atteindre avec l’insulte à la bouche ? C’est peine perdue !

Honorable, je fais partie de ceux qui t’ont élu en 2022 comme député à l’Assemblé nationale du Sénégal et, par le biais de cette tribune, je vous témoigne toute ma satisfaction et vous dis que vous m’avez dignement représenté ! Vous avez toujours porté les préoccupations des populations en bandoulière et ce ne sont pas les populations de Khombole Saloum ou de Diaminar qui diront le contraire.

À l’hémicycle ou en dehors, je n’ai aucun doute que tu seras toujours la « voix des sans voix » et que tu défendras toujours les nobles causes pour lesquelles tu t’es engagé en politique. Je t’invite également, cher ami et frère, à assumer avec autant d’engagement et de détermination vos choix politiques actuels et futurs et faire sien cet adage bien connu de chez nous « le chien aboie, la caravane passe ». Laisse-les donc aboyer et débiter des insanités comme ils savent si bien le faire sur les réseaux sociaux comme des chiens errants en quête de pitance et continue de briller de mille feux pour toujours.
Honorable un jour, honorable pour toujours."

Abdoulaye CISSE,
Psychosociologue,
Diplômé en leadership politique