«Chroniques chinoises», dans l'abîme du Covid-19
De futurs historiens du cinéma auront la tâche, complexe etéclairante, de décrire l'étrange ensemble qui méritera d'être appelé «les filmsCovid». Fictions, documentaires, objets hybrides destinés à YouTube, comédies musicales aussi bien que drames ou journal expérimental, ils sont bien plus nombreux, et divers, que ce qui est actuellement recensé. Ce n'est sans doute pas fini, tant les effets se prolongent.Entre autres innombrables processus singuliers, la pandémie a en effetsuscité une foule de réalisations extrêmement différentes, dans les manièresd'aborder la situation, les formes choisies ou subies, les modes de diffusion,les façons de relier la maladie proprement dite à une infinité d'autres enjeux,intimes ou collectifs.Dans ce futur corpus encore à cartographier, le film quis'appelle désormais en France Chroniqueschinoises, mais a été présentéau Festival de Cannes sous le titre AnUnfinished Film, occupera de toute façon une place de choix. Abonnez-vous gratuitement à la newslette...