Le point d’étape d’Anpaco
Chaleureusement accueillis par Josette Dellis, présidente de l’Association nationale des patients atteints du cancer de l’œil (Anpaco), malades, administrateurs, adhérents et élus ont assisté à l’assemblée générale.
Josette Dellis a présenté le bilan moral avec les diverses actions engagées. Il a été question de « l’injustice faite aux infirmières libérales concernant l’utilisation du rétinographe ». Après de nombreux courriers envoyés aux multiples institutions françaises et partis politiques, la présidente a saisi le conseil d’État.
Les aides financières octroyées à Jean-Perrin, l’Institut Curie, le centre Antoine-Lacassagne à Nice et le CHU de Rennes, sans oublier l’aide apportée à l’association des diabétiques de Saint-Flour et l’achat du rétinographe pour Pierrefort, se montent à plus de 66.000 €.
Jacques Dellis, le trésorier, a présenté les comptes de l’année 2023. Le bilan financier est positif et sain, comme l’a souligné René Pelissier, commissaire aux comptes. Le solde bancaire s’élève à 20.119 €, ce qui permet d’être optimiste. Les malades ont ensuite témoigné de leur quotidien face à la maladie et répondu aux diverses questions posées.
Les deux professeurs émérites Franck Bacin et Jean-Daniel Grange ont poursuivi sur des sujets en lien avec le cancer de l’œil. Le professeur Bacin a commenté trois petits films « Ophtalmologie sans sécurité sociale ni complémentaire santé » un comparatif entre la France et les pays en voie de développement face aux maladies oculaires. Le professeur Grange a enregistré avec un jeune professeur, Thibaud Mathis, un dialogue pour confronter les connaissances, les diagnostics et examens ainsi que les dépistages pour suivre l’évolution des traitements, les soins prodigués, les nouveautés médicales, les effets secondaires et la prévention.
Puis le docteur Mathis Lepage, médecin à Jean-Perrin a présenté l’étude IGGMU (Identification de gènes candidats du mélanome Uvéal) pour l’identification des nouveaux gènes, la génétique, les risques héréditaires. À noter qu’il cherche des volontaires pour mener une étude financée à hauteur de 10.000 € par Anpaco.
L’après-midi, les volontaires pouvaient se faire examiner grâce au rétinographe et à l’interprétation des deux professeurs. Tous les participants ont souligné le courage de Josette Dellis pour mener ce combat souvent ignoré.