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À Mauriac, une signature qui rapproche la ville de l'armée

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Relier et rapprocher les forces armées des citoyens et des entreprises territoriales, c’est l’objectif de la convention ProMilès, créée au courant de cette année. Ce texte a été mis en place par le ministère des armées et des anciens combattants. Il a principalement une forte « valeur symbolique » selon le commandant de réserve et correspondant de la garde nationale du Cantal, Pierre Ducros.

Ce texte favorise le soutien aux forces militaires et particulièrement aux citoyens qui mènent « une double vie ». Ce sont ces personnes qui, en plus d’avoir leur métier, sont réservistes à temps partiel. La convention favorise les aménagements pour ces réservistes qui travaillent dans des entreprises collaboratrices, en cas de départ en mission.

Elle fait également la promotion de la politique de défense française ainsi que des opérations intérieures, comme les sentinelles.

Le texte ratifié de la convention  

Le choix de Mauriac comme première ville

Mauriac est donc la première ville du Cantal à ratifier cette convention. Edwige Zanchi, maire de Mauriac, donne une partie de l’explication : « l’armée a déjà utilisé des infrastructures mauriacoises ».La ville entretient par ailleurs des relations de proximité avec le département de la garde nationale du Cantal, puisque Pierre Ducros est originaire de Mauriac. Malgré tout, le lieutenant-colonel Thierry Perret qualifie le département de « désert militaire ». Comprenez que cette désignation veut simplement dire qu’il n’y a aucune unité d’importance dans le Cantal.

On recense trois actifs et douze réservistes parmi la délégation départementale militaire du Cantal, seule implantation présente sur le territoire. D’après le lieutenant-colonel Perret, « d’autres prises de contacts ont été faites » pour étendre cette ratification à d’autres villes et entreprises du département.

Mathis Lagrange