« `html Ida Lien se confie : « J’étais déprimée » sur ses défis de 2023 « `
Ida Lien, la biathlète norvégienne, a traversé une période difficile l’année dernière en raison de graves maux de dos qui ont entravé sa préparation estivale. Après avoir fait face à des défis tant physiques que mentaux, elle a réussi à retrouver sa place au sein de l’équipe nationale et à performer sur la scène internationale.
Un combat contre la douleur
Il y a un an, la Norvégienne Ida Lien était au fond du trou. Souffrant de douleurs lombaires persistantes, elle a dû faire face à une situation qui ne cessait d’empirer. Dans une interview accordée à TV2, elle se remémore cette période difficile : « La situation n’a fait qu’empirer. Il a été difficile de savoir de quoi il s’agissait, mais nous avons compris qu’il s’agissait sûrement d’une forme de surcharge du dos [une lombalgie, NDLR]. »
À la fin de l’été 2023, Ida a pris la décision cruciale d’arrêter les activités qui aggraveraient sa condition. Elle s’est alors tournée vers le vélo d’appartement comme unique option d’entraînement. « Il fallait faire quelque chose », explique-t-elle. Malheureusement, alors qu’elle commençait à retrouver la forme, elle a contracté la Covid-19, ce qui a encore compliqué son retour.
« C’était très difficile à accepter et j’ai craqué mentalement, je l’admets », confie Ida. « J’étais déprimée, mais j’ai pu en parler et c’est positif de dire ce que l’on ressent. »
Des adaptations nécessaires pour éviter les douleurs
Débutant la saison 2023/2024 sur la coupe de Norvège, après des sélections manquées, Ida a progressivement retrouvé sa place dans le circuit. Elle a été sélectionnée pour l’IBU Cup, où elle a enchaîné les podiums, prouvant ainsi sa détermination et son talent.
Son retour a culminé avec une sélection pour la coupe du monde à Antholz, en Italie, où elle a réalisé un magnifique come-back avec une neuvième place lors de l’individuel court. Ce succès a convaincu ses entraîneurs de lui donner une chance aux Mondiaux de Nove Mesto.
Ida a également marqué l’histoire en montant sur son premier podium individuel en coupe du monde à Oslo-Holmenkollen, en mars, consolidant ainsi son statut de compétitrice redoutable.
Cet été, Ida a pu s’entraîner normalement, participant à tous les stages du programme national, contrairement à sa coéquipière Ingrid Landmark Tandrevold. Son entraîneur, Patrick Oberegger, souligne l’importance de la prudence : « Nous devons être attentifs car elle ne peut pas tout faire comme les autres. Au pas de tir, elle doit être vigilante sur sa position. Si quelque chose se produit, nous arrêterons immédiatement. »
Ida exprime sa gratitude pour pouvoir s’entraîner sans douleur : « Quand on a été absent si longtemps à cause de blessures, on apprécie vraiment le fait de ne pas avoir mal et de pouvoir à nouveau s’entraîner en groupe. »
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