Vendée Globe 2024. Interview Justine Mettraux : « Nous avons remis le bateau au goût du jour »
Depuis l'acquisition à l’été 2022, de Charal 1, la Suissesse Justine Mettraux s'est fait un nom sur le circuit IMOCA. Nous sommes montés à bord de TeamWork-Groupe SNEF à l'occasion du Défi Azimut pour en savoir un peu plus sur ce tandem heureux qui à les armes pour briller sur le Vendée Globe 2024...
Toujours dans le top dix
Pour sa première transat en solitaire en IMOCA, elle se classe 7e de la Route du Rhum 2022, avant de partir rejoindre 11th Hour (le futur vainqueur) sur plusieurs étapes de The Ocean Race. Elle retrouve ensuite son IMOCA TeamWork pour la saison en double avec Julien Villion avec qui elle marque les esprits en empruntant, lors de la Transat Jacques Vabre 2023, la difficile route nord qui ne fut pas loin d’être payante (6e à l’arrivée en Martinique !). Enfin, sur la totalité des courses de la saison 2024, elle termine systématiquement dans les dix premier(e)s.
Prise en main réussie de l'ex Charal
Justine Mettraux, c’est d’abord la rigueur et la compétence au service d’un projet : celui de briller sur le prochain Vendée Globe à la barre de l’ex-Charal, un IMOCA réputé difficile à naviguer mais qu’elle a réussi à dompter ! Du temps de Jérémie Beyou, ce plan VPLP avait connu plusieurs chantiers d’optimisation visant à l’assagir, comme une nouvelle étrave plus volumineuse et spatulée et des foils plus tolérants.
[caption id="attachment_189835" align="aligncenter" width="500"] Crédit : TeamWork - Groupe SNEF.[/caption]
Depuis sa prise en main par la skippeuse suisse en 2022, l’essentiel du travail a porté sur l’amélioration de l’énergie du bord (intégration d’un hydrogénérateur et de panneaux solaires) et surtout l’ergonomie, le point faible du bateau, avec l’installation d’un vrai siège de veille dans la descente et d’un matelas de qualité au niveau de la bannette. Tout a été fait pour optimiser la qualité du sommeil, gros facteur de performance…
Enfin, des foils de dernière génération ont été rapportés avant la Transat CIC pour combler le trou de vitesse au reaching et au près par rapport aux derniers IMOCA tout en garantissant plus de stabilité de vol.
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