Comment cette petite commune de Creuse s'est retrouvée à Saint-Germain-des-Prés ?
Le concert « Juliette et Cora se souviennent » s’est lové dans le décor jazz de l’invité d’honneur des Automnales, Denis Bregnon, pour entraîner le public au cœur de Saint-Germain-des-Prés avec une foule d’artistes, créateurs de chefs-d’œuvre : ceux qui ont fait grandir la langue française en ouvrant l’âme des compositeurs, poètes et interprètes à la magie des textes immortels qu’ils ont semés aux quatre coins du monde.En tête de gondole de cette folle liberté de vivre, de penser et de s’exprimer, il y avait bien sûr l’incontournable maître de l’absurde, Boris Vian, et Juliette Gréco, la muse féministe provocatrice qui disait être une femme debout même quand elle était couchée. Cette époque génialement débridée a séduit Thierry Bourguignon et son quartet.Le groupe a repris à son rythme quelques essentiels de Juliette Gréco, Cora Vaucaire, Jeanne Moreau, Barbara, Charles Aznavour, Guy Béart, Georges Brassens, Jacques Brel, Serge Gainsbourg et Charles Trenet en accompagnant la voix enjôleuse d’Élisabeth Leclair.Chassons le naturel, il revient à grands pas. Les excellents musiciens du Rive Gauche Quartet ne pouvaient pas quitter Saint-Germain-des-Prés sans descendre dans un club du quartier pour jouer quelques morceaux légendaires de musique de jazz.
Un super spectacle, entrecoupé de citations des artistes, qui a fait le plein d’échos sur les lèvres du public. Thierry Bourguignon a bien résumé le contexte : « Je ne suis pas de ceux qui pensent que tout était mieux avant mais, au niveau des textes, nous n’avons peut-être pas aujourd’hui la même qualité qu’à cette époque ».