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Октябрь
2024

"J'appréhende un peu" : La Briviste Jocelyne Lafaille se confie avant la diffusion de La France a un incroyable talent

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Si vous étiez encore branchés sur M6, bien après 23 heures, mercredi 23 octobre, vous avez peut-être réussi à reconnaître la Briviste Jocelyne Lafaille. Elle est apparue de façon très furtive (à peine une seconde) en toute fin de la soirée de lancement de La France à un incroyable talent, saison 19. Dans la pastille annonçant les candidats de la semaine suivante, on la voit envoyer, avec sa main, un bisou au public.

Qui est vraiment Jocelyne Lafaille, cette Briviste qui chante Oh la la Brive-la-Gaillarde ?

C’est, donc, mercredi 30 octobre, au cours de la deuxième session d’auditions de cette émission réunissant divers talents artistiques, que la prestation de la chanteuse corrézienne sera diffusée. Devant trois millions de téléspectateurs, elle interprétera son titre Oh la la la Brive-la-Gaillarde, sorti en 2020. 

La chaîne écrit dans un communiqué :

« Dans ce véritable hymne local, elle exprime son amour pour sa région avec authenticité et sincérité. Elle espère partager ce morceau de vie avec le reste du pays, voire au-delà des frontières. »

Jocelyne Lafaille ne se produira pas en direct. « La séquence a été enregistrée, au théâtre André-Malraux de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), le 13 juillet », indique-t-elle. Deux mois plus tôt, elle recevait le coup de téléphone qui allait lancer son « extraordinaire aventure » sur petit écran. « C’était fin mai », se souvient-elle. Au bout du fil, « un membre de la production ». « “On a repéré votre chanson, on aimerait que vous la chantiez dans notre émission”, me dit la personne qui m’appelle. » Elle n’en croit pas ses oreilles : « J’étais dans mon quotidien et, d’un seul coup, on me propose de passer à la télévision, sur une chaîne nationale, alors que je n’avais aucune prétention de ce côté-là. Je suis surprise mais je finis par accepter. »

Un coup de fil de la production en mai

Dès lors, « tout va très vite ». « J’enchaîne les différentes étapes avec, à chaque fois, une personne différente de l’équipe, confie-t-elle. Je dois, par exemple, leur envoyer une photo de la tenue que j’ai choisi de porter pour l’émission. » Une tenue qu’elle a d’ailleurs achetée « spécialement pour cette grande occasion, dans une boutique de Brive dont la vitrine me fait rêver ».

Le jour J arrive. Veille de fête nationale, elle se retrouve, avec son mari, qui l’accompagne, en région parisienne. Elle raconte : « Je suis censée chanter à 21 h 30, mais on me donne rendez-vous, au théâtre, à 8 h 30, et on me demande d’être habillée, coiffée et maquillée. Je ne comprends pas trop pourquoi. Les doutes m’envahissent. »

Une fois sur place, elle apprend qu’elle est « le fil rouge » de l’émission : « On m’emmène sur un autre site, toujours à Rueil-Malmaison, où se trouvent d’autres candidats. On me fait tourner une dizaine de petites scènes, quinze ou seize d’après mes souvenirs. Certaines sont burlesques, d’autres touchantes. C’était, en tout cas, toujours dans le respect, et jamais pour se moquer. » On n’en saura pas plus, clause de confidentialité oblige. « J’ai dû répéter mon refrain Oh la la la Brive-la-Gaillarde toute la journée (rires) », révèle-t-elle simplement.

« J'appréhende un peu » 

L’amoureuse de Brive reste, aussi, volontairement évasive quand on l’interroge sur sa rencontre avec l’animatrice du programme, Karine Le Marchand, ou sur son passage de quelques minutes face au jury (composé des humoristes Éric Antoine et Sugar Sammy, et des chanteuses Hélène Ségara et Marianne James).

Elle nous lâche quand même une petite information : 

« Pendant ma prestation, le public s’est mis à reprendre en chœur le refrain de ma chanson. Pour moi, c’était gagné. »

De quoi convaincre les jurés professionnels de l’envoyer à l’étape suivante ? Ou ces derniers ont-ils tous appuyé sur leur buzzer avant la fin du numéro, stoppant net la performance de la Briviste ?

Des questions auxquelles elle a déjà les réponses. Ce qu’elle ignore, en revanche, c’est le rendu à l’antenne des saynètes qu’elle a tournées et ce qui a été conservé au montage par la production : « Je vais découvrir les images comme tout le monde et je dois avouer que j’appréhende un peu. Mais, de toute façon, je ne regrette rien. J’ai vécu une magnifique expérience. »

Guillaume Blanc