Préserver le patrimoine arboricole

Maurs. Préserver le patrimoine arboricole. Dans le cadre de la Fête du sol vivant, initiée par le Réseau compost citoyen, une visite du Bois verger de la Bourgade était organisée, en présence du président de la communauté de communes de la Châtaigneraie, Michel Teyssedou et de deux adjoints de la mairie. Jean-Claude Gentil, président du Bois verger, a rappelé l’objectif de l’association qui est de redonner aux habitants du bassin maursois l’envie de cultiver des arbres fruitiers.

Fondée en 2017, après le rachat du terrain à Joseph Labrunie, qui avait déjà créé ce réservoir d’essences végétales, l’association a pour mission de faire vivre cette parcelle de 1.680 m² dans un but avant tout pédagogique, en étant ouverte à tous, particuliers ou professionnels.

En lien avec les associations

Elle organise des stages de taille (au printemps pour les arbres à pépins et après la récolte des fruits pour les arbres à noyaux), sur les différents types de greffes ou l’éclaircissage des fruits. Jean-Claude Gentil explique que la taille a pour but d’améliorer la fructification, mais elle est un traumatisme pour l’arbre, il faut donc trouver un juste équilibre.

Pour pérenniser l’association, les investissements financiers mais surtout le travail des bénévoles sont importants. L’achat de végétaux, de la tondeuse autoportée et la construction d’un abri ont été possibles grâce à une subvention de la communauté de communes. Jean-Claude Gentil souligne l’importance de la collaboration, avec d’autres associations comme les Croqueurs de pommes ou Arbres et paysages pour la création de haies. Trois haies ont été mises en place au Bois verger pour créer un micro-climat. En lien avec le CDIE, une surface exempte d’intervention humaine a été délimitée, afin d’observer la prolifération de la biodiversité pendant toute une saison.

À l’avenir, l’association espère attirer davantage les jeunes, par le biais de visites dans le cadre scolaire, afin de transmettre son expérience et ses connaissances, alors que le changement climatique oblige à concilier adaptations et richesse du patrimoine végétal.