Fresque de Mako Moya au CH

Aubusson. Fresque de Mako Moya au centre hospitalier. Une fresque de l’artiste Mako Moya née d’un projet intergénérationnel

Mako Moya est bien connu à Aubusson où il a exposé à deux reprises à la galerie Chabredier. Cette fois-ci, il a quitté la Grande-rue pour le Centre hospitalier d’Aubusson où, aux côtés de personnes âgées et d’élèves de l’école Saint-Louis, il mène actuellement un projet intergénérationnel, mis en place à l’initiative de Françoise Tamalet, animatrice du centre hospitalier, grâce au dispositif Culture et santé. La démarche bénéficie de subventions de l’ARS, du Conseil régional Nouvelle Aquitaine, de la DRAC, l’établissement bouclant le budget.

Des paysages du Mont aux scènes de vie

L’objectif premier était d’embellir les murs d’une grande salle de vie de l’unité de Vie Protégée « La Promenade », en créant une fresque intergénérationnelle sur près de 100 m². Elle a pris la forme d’un trompe l’œil répondant au paysage qu’on découvre par les fenêtres, tout en s’inspirant des scènes de vie d’après des photos, prises lors des activités d’animation. L’ensemble très coloré apparaît aujourd’hui plein de vie et de fraîcheur.

Les résidents, leurs familles, les équipes pluridisciplinaires, les bénévoles ont participé à cette œuvre collective, tout comme les élèves de CM1-CM2 de l’école Saint-Louis qui ont pris part à la réalisation 5 jours durant, accompagnés de leur institutrice Frédérique Levacher et de 3 bénévoles. Sylvie Marcellot (animatrice Ehpad le Chabanou), Caroline Lecointre (animatrice Ehpad Saint-Jean), Carole Gazon (animatrice Ehpad Bellegarde) sont venues en renfort de leur collègue d’Aubusson, Françoise Tamalet qui est la responsable du projet.

Chacun, quel que soit son âge de 9 à 105 ans, apporte sa contribution, avec sa propre sensibilité, en toute liberté, travaillant ponctuellement ou en s’impliquant totalement à l’image de Ginette.

« Dans cette salle, lorsque nous sommes réunis, il n’y a plus d’âge, plus de sexe. Nous constituons une grande famille qui pousse les murs, qui fait entrer la nature, qui créé des liens entre tous mais aussi qui valorise le savoir-faire artistique de chacun et favorise les échanges », affirme Françoise Tamalet. Les finitions seront assurées pendant quelques jours par Mako Moya et Théo, stagiaire peintre et céramiste de métier. Un vernissage aura lieu en début d’année prochaine.