Législatives anticipées 2924 : Le FOPSP accompagne les nouvelles autorités sénégalaises dans la promotion et le renforcement de l’artisanat au Sénégal
Le Front Ouvrier et Patriotique pour la Sauvegarde du Projet (FOPSP) a été porté sur les fonts baptismaux ce 24 octobre 2024 pour accompagner les nouvelles autorités sénégalaises dans la promotion et le renforcement de l’artisanat au Sénégal. Ce front est ainsi créé dans ce contexte spécifique de changement de régime et de référentiel de gouvernance, et après concertations avec plusieurs professionnels du secteur qui ont décidé d’assumer leur devoir de répondre à l’appel au sursaut patriotique lancé par le Président Bassirou Diomaye FAYE et son Premier Ministre Ousmane SONKO.
Ce front part ainsi d’un constat et d’un diagnostic unanime, qui doit interpeller à la fois les acteurs artisanaux, les autorités et leurs partenaires potentiels. Depuis le début des années 2000, l’artisanat sénégalais est, en effet, dans une profonde léthargie. Ce profond recul du secteur s’est nettement répercuté en termes de pertes d’emplois, de précarité et de paupérisation des acteurs artisanaux. Une bonne partie de l’émigration clandestine s’explique par les immenses pertes d’activités chez plusieurs jeunes qui ont dû abandonner leur métier.
Face à cette situation, l’État du Sénégal avait pris une kyrielle d’engagements et de mesures, à partir de l’année 2012. L’une des orientations phares de ces engagements était de porter à un minimum de 15 % la part de l’artisanat dans la commande publique. Depuis les années 2000, il était aussi prévu, dans les actions de l’État, de créer une zone spéciale dédiée à l’artisanat et le site de Diamniadio était souvent évoqué pour créer un cadre franc de recasement, notamment de la menuiserie (bois et métallique) afin de désengorger les artères de Dakar et réduire les congestions.
Mais quiconque a fait le tour de Dakar et des autres villes du pays s’est rendu compte que ce problème est resté entier. Cette menuiserie continue d’être exercée dans une promiscuité et une précarité flagrantes, sans appui concret de l’État et des communes. Plusieurs menuisiers ont été d’ailleurs expulsés de leur lieu de travail, puisqu’ils occupaient des terrains, soit cédés par leur commune ou récupérés par des propriétaires déclarés. De plus, les acteurs artisanaux souffrent d’un manque profond d’organisation et d’appui à la maîtrise des savoirs, des savoir-faire, ainsi que d’un défaut de labellisation des produits.
Le secteur artisanal est un pan dominant du secteur informel, qui constitue près de 65 % de l’activité économique du pays, génère plus de 48 % des valeurs ajoutées et supporte 97 % de l’emploi. Les chiffres officiels montrent que l’artisanat sénégalais regroupe 152 corps de métiers et emploie plus de 600 000 personnes. Il contribue à hauteur de 10 % à la formation du Produit intérieur brut et regorge d’un immense potentiel économique, social et culturel très sous valorisé. La lutte contre le chômage et la réduction drastique de l’émigration irrégulière pourrait donc passer par ce secteur stratégique.
Malgré sa volonté exprimée dans le cadre de l’exécution du plan Sénégal émergent amorcé en 2014, le régime sortant n’a finalement pas pu inverser la mauvaise tendance du recul de l’artisanat sénégalais, malgré les quelques initiatives prises depuis 2013 et la création en 2019 d’un ministère de l’Artisanat associé à l’objectif de transformation du secteur informel. Le nouvel agenda de transformation (Sénégal 2050) lancé, le 14 octobre 2024, par le régime du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE contient des engagements assez convaincants, dont la mise en œuvre effective fera franchir à l’artisanat sénégalais des bonds significatifs. Ces engagements qui figuraient déjà dans le projet de PASTEF sont :
• La mise en place d’un fonds d’appui du secteur de l’artisanat (FASA) d’un montant de 5 milliards de francs CFA par an.
• L’intégration dans les procédures de la commande publique de l’obligation de faire appel à l’artisanat 100 % « Made in Senegal ».
• La création des zones d’activités artisanales (ZODAR), des zones d’exposition et de commercialisation de produits artisanaux (ZECA) dans les 46 départements que compte le pays.
Lors du Conseil des ministres du 15 mai 2024, le Président de la république a exprimé sa ferme conviction que l’artisanat est un des moteurs de la vie économique et sociale, qui contribue aussi au développement de l’apprentissage des jeunes et à la vulgarisation d’un savoir-faire national. Il a enjoint son gouvernement d’accélérer les réformes juridiques et financières pour inscrire l’artisanat dans la dynamique d’une croissance économique endogène et d’un entreprenariat national porteur de progrès social. Les industries manufacturières constituent d’ailleurs l’un des quatre moteurs de la croissance économique dans le plan quinquennal 2024-2029 de ce nouveau référentiel. Il s’agit ainsi d’un signal fort donné au sommet de l’État, relativement aux visées souverainistes dans lesquelles les produits artisanaux de substitution aux importations peuvent jouer un rôle décisif.
L’objectif général de ce Front Ouvrier est d’accompagner le nouveau régime dans le redressement du secteur, à travers la réalisation, dans un cadre collaboratif innovant, des perspectives réluisantes véhiculées dans le nouveau référentiel en faveur de l’artisanat local. En termes spécifiques, il s’agit :
1. Défendre les droits des artisans et leur garantir de meilleures conditions de travail, notamment en matière de rémunération et de sécurité.
1. Créer un réseau de solidarité entre artisans pour partager et mutualiser des ressources, des compétences et des opportunités d'affaires.
1. Promouvoir les produits artisanaux sénégalais sur le marché national et international, en mettant en avant leur qualité et leur authenticité.
1. Créer une plateforme pérenne et stable de contribution à la définition des politiques et des programmes pour le secteur artisanal.
Ces objectifs visent globalement à renforcer le rôle de l'artisanat dans l'économie sénégalaise et à promouvoir une identité culturelle forte, tout en garantissant le bien-être des artisans. Ce présent mémorandum peut servir de base pour sensibiliser les parties prenantes et amorcer un processus de mise au point des conditions d’instauration d’une saine dynamique de développement de l’artisanat au Sénégal. La prochaine étape sera l’organisation d’une conférence de presse, suivie, quelques jours après, d’un atelier de réflexion en vue de proposer et de préparer les assises de l’artisanat qui seront un cadre et un événement clé pour aborder les enjeux et les perspectives du secteur. Ces assises pourraient jouer un rôle crucial dans le développement de l'artisanat au Sénégal, en renforçant les liens entre les acteurs et en établissant une feuille de route claire pour l'avenir du secteur.
Face à cette situation, l’État du Sénégal avait pris une kyrielle d’engagements et de mesures, à partir de l’année 2012. L’une des orientations phares de ces engagements était de porter à un minimum de 15 % la part de l’artisanat dans la commande publique. Depuis les années 2000, il était aussi prévu, dans les actions de l’État, de créer une zone spéciale dédiée à l’artisanat et le site de Diamniadio était souvent évoqué pour créer un cadre franc de recasement, notamment de la menuiserie (bois et métallique) afin de désengorger les artères de Dakar et réduire les congestions.
Mais quiconque a fait le tour de Dakar et des autres villes du pays s’est rendu compte que ce problème est resté entier. Cette menuiserie continue d’être exercée dans une promiscuité et une précarité flagrantes, sans appui concret de l’État et des communes. Plusieurs menuisiers ont été d’ailleurs expulsés de leur lieu de travail, puisqu’ils occupaient des terrains, soit cédés par leur commune ou récupérés par des propriétaires déclarés. De plus, les acteurs artisanaux souffrent d’un manque profond d’organisation et d’appui à la maîtrise des savoirs, des savoir-faire, ainsi que d’un défaut de labellisation des produits.
Le secteur artisanal est un pan dominant du secteur informel, qui constitue près de 65 % de l’activité économique du pays, génère plus de 48 % des valeurs ajoutées et supporte 97 % de l’emploi. Les chiffres officiels montrent que l’artisanat sénégalais regroupe 152 corps de métiers et emploie plus de 600 000 personnes. Il contribue à hauteur de 10 % à la formation du Produit intérieur brut et regorge d’un immense potentiel économique, social et culturel très sous valorisé. La lutte contre le chômage et la réduction drastique de l’émigration irrégulière pourrait donc passer par ce secteur stratégique.
Malgré sa volonté exprimée dans le cadre de l’exécution du plan Sénégal émergent amorcé en 2014, le régime sortant n’a finalement pas pu inverser la mauvaise tendance du recul de l’artisanat sénégalais, malgré les quelques initiatives prises depuis 2013 et la création en 2019 d’un ministère de l’Artisanat associé à l’objectif de transformation du secteur informel. Le nouvel agenda de transformation (Sénégal 2050) lancé, le 14 octobre 2024, par le régime du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE contient des engagements assez convaincants, dont la mise en œuvre effective fera franchir à l’artisanat sénégalais des bonds significatifs. Ces engagements qui figuraient déjà dans le projet de PASTEF sont :
• La mise en place d’un fonds d’appui du secteur de l’artisanat (FASA) d’un montant de 5 milliards de francs CFA par an.
• L’intégration dans les procédures de la commande publique de l’obligation de faire appel à l’artisanat 100 % « Made in Senegal ».
• La création des zones d’activités artisanales (ZODAR), des zones d’exposition et de commercialisation de produits artisanaux (ZECA) dans les 46 départements que compte le pays.
Lors du Conseil des ministres du 15 mai 2024, le Président de la république a exprimé sa ferme conviction que l’artisanat est un des moteurs de la vie économique et sociale, qui contribue aussi au développement de l’apprentissage des jeunes et à la vulgarisation d’un savoir-faire national. Il a enjoint son gouvernement d’accélérer les réformes juridiques et financières pour inscrire l’artisanat dans la dynamique d’une croissance économique endogène et d’un entreprenariat national porteur de progrès social. Les industries manufacturières constituent d’ailleurs l’un des quatre moteurs de la croissance économique dans le plan quinquennal 2024-2029 de ce nouveau référentiel. Il s’agit ainsi d’un signal fort donné au sommet de l’État, relativement aux visées souverainistes dans lesquelles les produits artisanaux de substitution aux importations peuvent jouer un rôle décisif.
L’objectif général de ce Front Ouvrier est d’accompagner le nouveau régime dans le redressement du secteur, à travers la réalisation, dans un cadre collaboratif innovant, des perspectives réluisantes véhiculées dans le nouveau référentiel en faveur de l’artisanat local. En termes spécifiques, il s’agit :
1. Défendre les droits des artisans et leur garantir de meilleures conditions de travail, notamment en matière de rémunération et de sécurité.
1. Créer un réseau de solidarité entre artisans pour partager et mutualiser des ressources, des compétences et des opportunités d'affaires.
1. Promouvoir les produits artisanaux sénégalais sur le marché national et international, en mettant en avant leur qualité et leur authenticité.
1. Créer une plateforme pérenne et stable de contribution à la définition des politiques et des programmes pour le secteur artisanal.
Ces objectifs visent globalement à renforcer le rôle de l'artisanat dans l'économie sénégalaise et à promouvoir une identité culturelle forte, tout en garantissant le bien-être des artisans. Ce présent mémorandum peut servir de base pour sensibiliser les parties prenantes et amorcer un processus de mise au point des conditions d’instauration d’une saine dynamique de développement de l’artisanat au Sénégal. La prochaine étape sera l’organisation d’une conférence de presse, suivie, quelques jours après, d’un atelier de réflexion en vue de proposer et de préparer les assises de l’artisanat qui seront un cadre et un événement clé pour aborder les enjeux et les perspectives du secteur. Ces assises pourraient jouer un rôle crucial dans le développement de l'artisanat au Sénégal, en renforçant les liens entre les acteurs et en établissant une feuille de route claire pour l'avenir du secteur.