En Haute-Loire, les travaux de ce futur pont sur la Loire entrent dans une nouvelle phase

Le futur pont sur la Loire de Bas-en-Basset, le plus gros chantier du Département de la Haute-Loire (dont le coût est évalué à 24 millions d’euros), va entrer dans une nouvelle phase.Jean-François Raffier, chef du pôle de Monistrol-sur-Loire au Département, Guy Jolivet, maire de Bas-en-Basset et conseiller départemental comme Blandine Proriol. Derrière eux, le site du futur pont sur la Loire. Photos Lionel CiochettoEn début d’année déjà, deux maisons situées en rive droite, au village de Gourdon et près de l’emprise de la route d’accès au pont, ont été démolies. « L’ancienne station de pompage a été démolie et en septembre a eu lieu le déboisement et le dessouchage de l’emprise du pont en rive gauche, côté Bas », précise Blandine Proriol, conseillère départementale. « Les acquisitions foncières se sont terminées cet été », indique le maire de Bas et conseiller départemental, Guy Jolivet. Le site sera également clôturé pour des questions de sécurité pendant les travaux.

Circulation alternée à Gourdon

Désormais, la prochaine étape du chantier sera la réalisation d’un giratoire à Gourdon, sur la RD 12, d’où partira la route d’accès au futur pont. Une phase du chantier qui va débuter en février 2025 pour une durée globale de 18 mois. Une aire de covoiturage sera créée à côté du giratoire. « Tout a été étudié pour réduire la gêne au maximum pour les automobilistes. Mais il y aura des alternats nécessaires à certains moments, le plus possible sur les heures creuses, pour réaliser le rond-point, par moitié. L’idée est de ne jamais couper le trafic », explique encore l’élue au Département.

 

Lionel Ciochetto

 

Le nouveau pont encore plus haut au-dessus de la Loire

Si l’emprise en rive gauche du fleuve a été débarrassée de ses arbres, sur le lit de la Loire, le paysage est méconnaissable. La crue du 17 octobre a couché ou arraché de nombreux arbres. Un immense lit de galets est visible, aux côtés des restes d’un ancien pompage (un gros cylindre en béton incliné) sur la Loire.En aval du pont actuel, voué à la démolition, les berges ont été décapées par la crue. Photo Lionel CiochettoLes crues de 2008 et surtout de 1980, ont bien été analysées. Le tablier du nouveau pont sera construit encore plus haut que le précédent, qui avait déjà résisté à la crue de 1980. « Il sera au-dessus du pont actuel et le tablier va monter très légèrement », précise Blandine Proriol. Quant au pont actuel, il ne pourra pas être conservé. « Comme il sera plus bas que le nouveau, en cas de crue, il pourrait faire un barrage et céder brutalement, ce qui risquerait d’endommager le nouveau pont. Impérativement, le pont en béton armé doit être démoli », justifie Guy Jolivet.