À Aurillac, Burgers Toto ne blague pas sur la qualité de ses produits
« Les gens qui viennent savent qu’ils ne vont pas s’ennuyer », débute Thomas Léger en souriant. L’homme de 28 ans est un personnage, franc et chaleureux. C’est ce qu’il a voulu transmettre en ouvrant son restaurant de burgers, garni de son surnom Toto. « Les clients viennent chercher la convivialité. »
Cet ancien ouvrier boulanger s’est lancé le « challenge » de reprendre l’ancienne friterie pour y ouvrir un commerce à son image.
Cuisine ouverteC’est sûrement le point le plus important pour Thomas Léger, la qualité de ce qu’il propose à ses clients. « Je travaille avec un maraîcher d’ici », explique-t-il en glissant qu’il peut être exigeant avec ce dernier. Il s’assure que chaque livraison lui convienne. « Quand je l’appelle, il sait qu’il y a un souci. »
Chose peu commune, Toto fabrique ses steaks hachés. « J’ai acheté ma propre machine de boucher pour faire mes steaks. » Il achète sa viande, de la salers, charolaise ou limousine, la hache et la met en forme lui-même. Sa cuisine est ouverte et à la vue de tous. Ses clients peuvent voir la fabrication de ce qu’ils ont dans l’assiette.
Opportunité« Ma famille m’a permis de saisir cette opportunité », raconte Thomas Léger. Ce dernier s’est lancé dans ce projet, seul, à 28 ans, et en étant père de deux enfants. Durant l’été, sa compagne travaillait avec lui et ils ont pu, ensemble, traiter plus de commandes. « Les week-ends, ma mère épluche les pommes de terre », s’amuse-t-il. Il doit quand même gérer presque tout le travail tout seul.
« Le plus difficile est de satisfaire tout le monde », reconnaît Thomas Léger. Il ne pense pas à une quelconque évolution pour le moment, préférant « garder le contrôle ».
Mathis Lagrange