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Октябрь
2024

À Aurillac, Burgers Toto ne blague pas sur la qualité de ses produits

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« Les gens qui viennent savent qu’ils ne vont pas s’ennuyer », débute Thomas Léger en souriant. L’homme de 28 ans est un personnage, franc et chaleureux. C’est ce qu’il a voulu transmettre en ouvrant son restaurant de burgers, garni de son surnom Toto. « Les clients viennent chercher la convivialité. »

Cet ancien ouvrier boulanger s’est lancé le « challenge » de reprendre l’ancienne friterie pour y ouvrir un commerce à son image.

Cuisine ouverte

C’est sûrement le point le plus important pour Thomas Léger, la qualité de ce qu’il propose à ses clients. « Je travaille avec un maraîcher d’ici », explique-t-il en glissant qu’il peut être exigeant avec ce dernier. Il s’assure que chaque livraison lui convienne. « Quand je l’appelle, il sait qu’il y a un souci. »

Chose peu commune, Toto fabrique ses steaks hachés. « J’ai acheté ma propre machine de boucher pour faire mes steaks. » Il achète sa viande, de la salers, charolaise ou limousine, la hache et la met en forme lui-même. Sa cuisine est ouverte et à la vue de tous. Ses clients peuvent voir la fabrication de ce qu’ils ont dans l’assiette.

Opportunité

« Ma famille m’a permis de saisir cette opportunité », raconte Thomas Léger. Ce dernier s’est lancé dans ce projet, seul, à 28 ans, et en étant père de deux enfants. Durant l’été, sa compagne travaillait avec lui et ils ont pu, ensemble, traiter plus de commandes. « Les week-ends, ma mère épluche les pommes de terre », s’amuse-t-il. Il doit quand même gérer presque tout le travail tout seul.

« Le plus difficile est de satisfaire tout le monde », reconnaît Thomas Léger. Il ne pense pas à une quelconque évolution pour le moment, préférant « garder le contrôle ».

Mathis Lagrange