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Октябрь
2024

Capitale de la mobylette, ce dimanche

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Le temps d’un dimanche, le village de Treignat s’est élevé au rang de capitale de la mobylette. Et si plus de 400 cyclomotoristes étaient présents à la randonnée de l’après-midi, des centaines d’autres sont venus chiner à la bourse d’échanges et admirer l’exposition de deux-roues d’exception.

« Ça vient de toute la France, de Belgique… Ça amène du monde de partout, c’est incroyable », soufflaient les organisateurs. Cette année, plus de 90 exposants étaient présents à la bourse d’échanges, le principe de base étant qu’il n’y a pas d’inscription et que les places sont gratuites.

John, un Belge…

« Je suis satisfaite car en plus des fidèles et des habitués, une dizaine de nouveaux exposants sont venus compléter la liste déjà longue. Et tous ont en tête de revenir l’an prochain », se réjouissait Virginie Michaud, la présidente de l’association qui gère le Musée de la mobylette.

« J’arrive de Wavre en Belgique, je ne connaissais pas le village j’étais venu en touriste, j’ai fait d’autres bourses comme celle de Treignat, mais ici c’est formidable, il y a du monde, l’organisation est remarquable », confiait John.

« J’ai consacré une grande partie de ma vie à la carrosserie, la mécanique et la peinture, je me passionne aujourd’hui pour les anciennes mobylettes et motos que je déniche dans de vieilles granges ou garages. »

« Le plus difficile aujourd’hui, c’est de pouvoir faire circuler ces deux-roues sur la route, mais lorsque l’on est passionné et collectionneur, il ne faut pas regarder le temps que ça demande. Ce n’est que du plaisir. »

Duo de passionnés

Mickaël et Michel sont aussi de vrais passionnés. Adolescent, Michel s’enthousiasmait déjà à démonter et remonter les deux-roues de ses copains. « Pour essayer de les rendre plus beaux », se souvenait ce peintre en carrosserie automobile.

Si certains artistes peintres posent leurs toiles devant un paysage, travaillent en atelier pour laisser libre cours à leur imagination, Mickaël travaille sur des supports originaux : les mobylettes.

« Je fais aussi des camions. Je suis carrossier chez Renault, une mobylette, c’est environ deux jours de peinture, mais il y a aussi le plus long, le temps de la préparation. Il faut poncer, redresser la tôle parfois. »

« Le travail commence par la restauration à l’origine, ensuite, c’est la customisation proprement dite. Je fais la peinture et Michel la mécanique, nous sommes un duo complémentaire et passionné », confiait Mickaël.