Procès des viols de Mazan : la fille de Gisèle Pelicot annonce "rentrer en clinique pour pouvoir à nouveau dormir"

Alors que le procès des viols de Mazan, qui se tient devant la cour criminelle du Vaucluse à Avignon, est mis en pause pour une semaine, Caroline Darian a annoncé samedi sur son compte Instagram se mettre au repos "en clinique" pour quelques jours. Son objectif ? "Récupérer toute mon énergie, de pouvoir à nouveau dormir, rattraper des semaines d’insomnies à répétition", écrit la fille de Gisèle Pelicot.

Elle promet ensuite de revenir "pleine balle" au procès de son père, accusé d'avoir drogué son ex-épouse pour abuser d'elle et laisser des dizaines d'autres hommes la violer. 

Si Caroline Darian (son nom d'auteure) partage l'information de sa mise au repos, c'est qu'elle est persuadée "que cela pourra potentiellement aider, déculpabiliser ou bien même éclairer certaines victimes de soumission chimique ayant subi des crimes sexuels".

 

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"Un véritable tsunami"

La femme âgée de 45 ans confie aussi dans son post Instagram vivre, avec ses deux frères Florian et David, "au quotidien un véritable tsunami que nous ne nous autorisons pas à évoquer, par respect pour maman". 

Avant de poursuivre : 

Mais voilà, en ce qui me concerne, je décide de briser le silence pour surtout ne pas laisser penser que je suis une pseudo wonder woman. Loin de là…

"Cette épreuve me laissera sans aucun doute des traces indélébiles, écrit-elle encore. Nous, les 3 enfants de Gisèle et de Dominique P., font ce que nous pouvons pour rester dignes et courageux face caméras. Mais sachez, que tout cela n’est absolument pas le reflet de notre réalité."

Reprise des audiences le 4 novembre

Caroline Darian se dit elle-même victime des "agissements" de Dominique Pelicot qu'elle refuse de présenter comme son père depuis la divulgation de cette affaire des viols de Mazan. "Il m’a droguée à mon insu et a sans aucun doute abusé de sa propre et unique fille", atteste-t-elle. Lors du procès, elle a également déclaré avoir découvert auprès des policiers que le principal accusé l'avait "photographiée, à [son] insu, dénudée". 

Cette semaine, le procès est mis en pause. Les audiences reprendront le 4 novembre et dureront jusqu'au 20 décembre.