Le groupe Titel dira stop au télétravail à partir du 1er janvier à Cébazat (Puy-de-Dôme)
Le télétravail n’était pas très répandu au sein du groupe Titel et de sa filiale principale, Labo France, à Cébazat, mais il existait et les dirigeants veulent dire stop.
« Le groupe compte 420 collaborateurs en tout et une quinzaine sur les 75 regroupés sur le site de Ladoux font du télétravail, à raison d’un jour par semaine, selon un accord entré en vigueur en septembre 2021, rappelle Kevin Fartaria. C’est plutôt symbolique. »
Mais au 1er janvier 2025, le symbole tombera, confirme le président du groupe. Question de cohésion et de bonne marche de l’entreprise, disent en chœur Isidore Fartaria, président fondateur, et son fils, qui a pris les rênes en 2020.
Productivité généraleLa société sort alors du Covid et du télétravail forcé. Un accord est trouvé pour le prolonger sur des fonctions compatibles. Trois ans plus tard, malgré l’avis défavorable du conseil économique et social, Titel fait machine arrière.
« Nous allons achever la réfection de nos locaux, conçus pour que nos personnels retrouvent du bien-être et un véritable intérêt à revenir sur le site et non pas vivre notre décision comme une sanction, poursuit Kevin Fartaria. Un jour de télétravail par semaine pouvait se traduire par deux ou trois jours sans se voir pour certains employés. Parfois, cela permet de mettre la poussière sous le tapis. Nous voulons restaurer un climat de confiance plus propice à la productivité générale de l’entreprise. Si certains estiment être dans leur droit pour continuer le travail, cela pourrait se corser, mais je ne pense pas que nous en arrivions là. »
"Prendre du recul"D’autant que le dirigeant ne ferme pas totalement la porte au travail à domicile : « L’idée, c’est de prendre du recul et de tirer les leçons de ce que nous avons vécu pour la suite. Je ne suis pas opposé à un retour du télétravail. Nous referons le point avec les responsables de service dans quelque temps. »
Patrice Campo