Fédérale 2 : au Rugby Causse Vézère Riverains, Maxime Figueiredo se plaît à lâcher les chevaux

L’arrivée de Maxime Figueiredo à Causse Vézère, elle s’est appuyée sur une parole donnée. De l’actuel entraîneur des avants du club Pascal Desson.

« Avec Pascal, on a joué ensemble à Saint-Yrieix. Moi je débutais, lui finissait (rire). Mais quand il m’a appelé en avril 2021 pour me dire de venir au Causse avec lui, je n’ai pas hésité. Je lui ai fait confiance. Et j’ai bien fait », indique le joueur de 32 ans qui s’est d’abord essayé au foot jusqu’à ses 14 ans.

Un carton rouge pour son dernier match au foot

« C’était plus pour rester avec mes potes. Mais quand j’ai pris un carton rouge pour mon dernier match, j’ai compris que je devais me mettre au rugby. Sur l’action, je m’étais fait déborder, j’avais mis un coup d’épaule à mon adversaire qui était passé par-dessus la balustrade. Il était temps de passer au rugby », se marre Maxime Figueiredo formé à la JA Isle avant d’évoluer avec les Reichel de Limoges puis de porter les couleurs de Saint-Yrieix entre 2013 et 2015.

« Après, je suis entré en école de gendarmerie à Montluçon donc j’avais décidé de couper. Je ne voulais pas risquer de me blesser », explique celui qui est désormais maitre-chien sur des opérations en région Occitanie et qui s’est aussi complètement fondu dans le moule du RCVR.

De la puissance  et des... fulgurances

« J’avais quelques craintes quand je suis arrivé quant à mon niveau. J’avais repris le rugby à Bellegarde Coupy, dans l’Ain, puis à Gourdon mais la Fédérale 2, c’est encore autre chose. Bon finalement, ça tient la route », sourit le trois-quarts centre dont la puissance physique est clairement un atout dans le cœur du jeu.

« Comme toutes les comètes, il m’arrive parfois de faire des percées mais c’est vrai que je préfère le contact », confie ce mordu de rugby qui ne rate jamais, ou presque, de suivre la moindre rencontre. « J’avoue que je suis piqué. » Maxime Figueiredo compte aussi bien piquer ses adversaires de Vergt, ce dimanche (15h15). 

Benjamin Pommier