Flavien Pianu : "L'hippodrome d'Aurillac fait partie du patrimoine des Cantaliens à préserver"

« J’ai passé trente ans de ma vie à Aurillac, et l’hippodrome est, à mon sens, un patrimoine des Cantaliens qu’il faut préserver. Je pense à sa rénovation depuis que j’ai la vingtaine… J’ai mené ce projet-là avec des passionnés qui, hélas, petit à petit, se sont éteints. Je me dis parfois qu’il m’aura presque fallu une vie pour y arriver. »

Flavien Pianu n’est pas que le secrétaire général de la société des courses du Cantal. Né en Bourgogne, il est arrivé à Aurillac peu de temps après. Fasciné par les commentaires de Jean-François Pré ou André Théron, il se passionne pour le tiercé, et rejoint Toulouse après son bac, où il se forme au métier de commentateur. Il deviendra journaliste pour Turf Sud-Ouest, journaliste et commentateur pour Equidia, pronostiqueur pour La Montagne… et est aujourd’hui directeur régional de la Fédération des Courses du Centre-Est.

Manfred de Boissieux, "élément incontournable dans la réussite du projet"

Très attaché à Aurillac et à son hippodrome, il le défend depuis longtemps. « J’ai fait démolir le bâtiment central. Plusieurs modifications avaient été réalisées au fil du temps. » C’est en 2019 que Jérôme Rambaud, alors président de la société des courses du Cantal, et Flavien Pianu, se sont présentés à Bruno Faure pour présenter le projet de rénovation. « Il a compris les enjeux, mais la crise sanitaire a tout stoppé. » Après le décès du président, « la société a dû se restructurer », et c’est finalement en 2023 qu’il repart à la charge, en compagnie cette fois de Manfred de Boissieux.

« Il a été un élément incontournable dans la réussite de ce projet de rénovation, il connaît très bien le site pour y avoir été l’un des meilleurs entraîneurs pendant vingt ans. » Flavien Pianu salue aussi l’investissement d’un « groupe de jeunes » qui permet un « élan fantastique » au sein des bénévoles attachés à l’hippodrome d’Aurillac. 

Anna Modolo