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Октябрь
2024

Combien d'établissements, dans le Puy-de-Dôme, ont dû fermer cette année suite à un contrôle sanitaire ?

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L’an dernier, la seule DDPP en avait totalisé 150. « L’objectif est d’en faire 600 délégués d’ici à la fin de l’année », précise Sandrine Ayral, directrice adjointe à la DDPP. Un chiffre qui devrait être encore plus important en 2025. À ce stade, « 80 % des établissements visités sont « très satisfaisants » ou « satisfaisants », détaille la responsable. Dans les 20 % qui restent, 15 % ont fait l’objet d’une mise en demeure, et 5 % d’une fermeture.

« La mise en demeure, c’est quand on demande à un professionnel de se remettre en conformité avec un délai contraint sur des actions précises à réaliser, comme un défaut d’hygiène », indique Christophe Souche, chef de service à la DDPP. Si, à l’issue de ce délai et après un nouveau contrôle de la part de la DDPP (non plus de Veritas), celui-ci s’est mis en conformité, la mise en demeure est levée. Si ce n’est pas le cas, elle débouche sur une fermeture.

La situation de l’établissement peut aussi entraîner une fermeture directe ou avec contradictoire (le gérant a 48 heures pour réagir). Treize adresses ont été visées par cette mesure, cette année, contre 10 en 2023. Restauration, boulangerie, boucherie, supermarché… Cela concerne tout type d’activités.

Pas définitif

Ces fermetures ne sont pas définitives. La décision comprend une liste d’éléments à corriger afin de pouvoir rouvrir. « C’est le professionnel qui a les cartes en main », précise Sandrine Ayral. « Il peut très bien nous appeler deux jours après l’arrêté de fermeture pour nous dire qu’il s’est mis en conformité ou prendre plus de temps. Il n’y a pas de durée minimale. Généralement, cela va de quelques jours à plusieurs mois. » En tête des difficultés pouvant entraîner une fermeture d’urgence : la présence de rongeurs. «

Après, il peut s’agir une somme de choses, un sol encrassé, des produits pourris, mis n’importe comment. Et souvent quand l’établissement est mal géré, les souris arrivent…

Dans le Puy-de-Dôme, la grande majorité - environ 90 % des arrêtés de fermeture - comportait des problèmes de propreté ou des défauts de formation. Autrement dit des éléments facilement rattrapables. Un seul établissement n’a pas rouvert après avoir été fermé.

Olivier Choruszko