ru24.pro
World News in French
Октябрь
2024

À Langogne, les usagers demandent des trains supplémentaires

0

La célèbre ligne des Cévennes, qui relie Clermont-Ferrand à Nîmes et qui a fêté ses 150 ans en 2020, n’a pas été épargnée ces dernières années, entre travaux et éboulements, dont le dernier en date de décembre 2023 près de Monistrol d’Allier, avait nécessité cinq mois de fermeture.

Depuis plusieurs années, un collectif d’usagers a vu le jour sur la ligne et monte régulièrement au créneau pour défendre la ligne et les intérêts de ses voyageurs, « car le train Cévenol reste un trait d’union important, non seulement sur la globalité du tronçon, mais surtout dans la vallée de l’Allier », assure le collectif.

Un train quotidien en plus le matin

Ce samedi 26 octobre à 15 h 30, le collectif appelle à une manifestation devant la gare de Langogne (Lozère). En cause cette fois : le manque de trains à certains horaires qui se fait cruellement ressentir selon les membres du collectif. « Nous proposons aux Lozériens, Ardéchois et Altiligériens de se rassembler samedi 26 octobre en gare de Langogne afin de demander à la SNCF ainsi qu’aux régions Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie : un train quotidien supplémentaire le matin tôt en direction de Clermont-Ferrand et Paris », réclame le collectif.

« Le premier train passe aux alentours de 11 heures. C’est inacceptable pour les salariés et ceux qui veulent arriver à Clermont en matinée ou prendre un des premiers trains vers la capitale ». Le collectif espère aussi « des travaux sans coupure totale des circulations », et demande la modernisation de la ligne, alors que d’importants travaux sont déjà engagés et en cours sur différents tronçons.

Moderniser la ligne et retour du train de nuit

« En 2025, les travaux au nord de la ligne s’arrêteront à 16 heures. Nous demandons à la SNCF et à la région Auvergne-Rhône-Alpes de faire circuler les trains du soir entre la gare de La Bastide - Saint-Laurent-les-Bains en Lozère et Clermont-Ferrand. Nous demandons la modernisation de la ligne et non son “maintien en l’état” ce qui entraînera les suppressions de limitations de vitesse » Enfin, le collectif souhaite le retour du train de nuit sur la ligne des Cévennes. « De plus, nous demandons au gouvernement et à l’État, via nos députés et sénateurs, de sanctuariser, en cette période de crise budgétaire, les sommes prévues dans les volets mobilité des CPER (contrats de plan État-Régions, ndlr). Nous demandons aussi à l’État et à SNCF Intercités, le retour du train de nuit Nîmes - Clermont-Ferrand - Paris, indispensable au désenclavement des Cévennes et du haut-Allier. »