"C'est un peu de ma vie" : cet ancien de Dunlop, à Montluçon, cherche un repreneur pour sa table d'ébarbage de l'usine

Yves Picandet a quitté Dunlop en 1992, après trente-quatre ans passés dans l’usine de pneus montluçonnaise. Il en est reparti avec pas mal de souvenirs, des gadgets surtout, mais surtout une table d’ébarbage.

Il l’a récupérée en 1984 quand les Japonais de Sumitomo sont arrivés dans la cité des bords du Cher.  « Ils ont voulu nettoyer l’usine. » L’opération lui permettra de mettre la main sur cet outil qui permet d’ôter les tétines des pneumatiques. C’est la dernière étape de la chaîne de production.

C’est mécanique, ça tournait. Et je sais que mes parents ont travaillé dessus. Ils sont entrés à Dunlop en 1934?; ma mère était à l’ébarbage et mon père à la confection.

Un appel aux personnes intéressées

La table, qui pèse sa centaine de kilos, est installée dans un coin du jardin. Son épouse, Pierrette, s’en sert quand elle nettoie les légumes et lui pour ses poissons quand il revient de la pêche. Alors il voudrait que la pièce trouve un meilleur usage, soit exposée quelque part. « C’est un peu de ma vie à Dunlop quand même », raconte Yves Picandet, nostalgique de son époque là-bas. Avis aux candidats, donc.

Le Montluçonnais lance aussi un appel aux personnes qui seraient intéressées par sa collection autour de l’EDSM Football, club aujourd’hui disparu. Il a été responsable des entrées au stade à partir de 1959.

Pratique. Les personnes intéressées peuvent contacter La Montagne Montluçon (montlucon@centrefrance.com ; 04.70.02.21.00) pour être mises en relation avec Yves Picandet.

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