Après les importantes inondations en Haute-Loire, le Département va devoir vérifier la solidité de ses ponts

Un diaporama de photos et de vidéos permettait d’avoir une idée de l’ampleur des dégâts pour les populations et les collectivités impactées. 

Trois colonnes de renforts

Pour répondre à cette situation de crise exceptionnelle, 288 pompiers ont été engagés, avec une centaine d’engins. Une demande a été formulée auprès de tous les chefs d’entreprises afin qu’ils libèrent leurs salariés/pompiers volontaires. Trois colonnes de renforts ont également été engagées en Haute-Loire, depuis la Gironde, la Charente, la Vienne et la Creuse, mais aussi depuis la Moselle, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et le Cantal, sans oublier l’Union d’intervention de la Sécurité civile de Brignoles.Les services départementaux en charge des routes ont eux aussi été mobilisés pour gérer les fermetures de routes et/ou les problèmes de transport scolaire. L’équipe de la Maison départementale de l’autonomie s’est, quant à elle, occupée du rapatriement des enfants en situation de handicap, en particulier le jeudi soir. « Les dégâts sont très importants, notamment pour Tence et Le Chambon-sur-Lignon, mais aussi à Brives-Charensac sur la Loire. Des ponts ont été emportés ou endommagés, des éboulements ont été constatés, des canalisations d’eau éventrées, des pans de falaises emportés. Particuliers, entrepreneurs, artisans, agriculteurs, structures touristiques, stations d’épuration, réseaux de chaleur et d’électricité ou voirie rurale ont été lourdement impactés », soulignait Marie-Agnès Petit.Des visites approfondies doivent être réalisées dans le courant de la semaine, afin d’évaluer plus précisément tous ces dégâts, notamment pour détecter la fragilité - ou non - de certains ouvrages d’art (ponts). Pour le Département, les travaux pourraient représenter 400.000 à 500.000 euros.Enfin, la présidente de l’exécutif départemental a formulé la proposition que les agents du Département « puissent aller passer une journée ou deux dans les communes vraiment impactées, pour leur prêter main-forte ». Marie Agnès Petit souhaite en outre proposer, aux côtés de l’État et de la Région, de mettre en place un fonds d’indemnisation pour aider les communes les plus touchées.