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Октябрь
2024

Les bassins cantaliens attirent les adultes depuis les Jeux olympiques

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Il y a un peu plus de deux mois, les bassins parisiens vibraient au rythme des exploits de Léon Marchand et des autres tricolores. « Ça fait du bien », sourit Laurent Sclafert, président réélu pour un mandat du Comité de natation du Cantal, lors de l’assemblée générale qui avait lieu dimanche 20 octobre, au centre aquatique d’Aurillac.

L’effet JO se fait-il ressentir jusque dans le Cantal ? « Les maîtres-nageurs m’ont dit qu’il y avait plus de nageurs adultes depuis cet été », glisse Laurent Sclafert. Dans les chiffres, le comité compte 400 licenciés, un chiffre relativement stable. « Sur l’école de natation, on est stable, mais chez les adultes on a eu une augmentation avec les JO », précise-t-il.

Six compétitions dans l'année

Dans le Cantal, seuls trois clubs sont affiliés à la fédération française de natation : l’ASPTT Aurillac, MauriAqua Splash et la section natation synchronisée de la Cantalienne. Un manque de club qui ne facilite pas l’organisation de compétition. « Saint-Flour a un club en Ufolep que j’essaie d’attirer depuis un petit moment. S’ils venaient aux compétitions ça permettrait d’avoir plus de monde. Là, on est tellement peu qu’on est obligé de faire des courses toutes catégories. »

« On manque aussi d’officiels pour les compétitions. Il faut qu’on arrive à motiver les parents qui viennent voir leurs enfants dans les tribunes », ajoute Laurent Sclafert. Ce qui n’empêche pas le comité d’organiser six compétitions dans l’année, cinq à Aurillac et une à Mauriac. Pour le reste, les compétiteurs sont obligés de se déplacer.

Si les clubs ont les encadrants nécessaires pour accueillir les nageurs inspirés par Marchand, le nombre d’infrastructures et l’accès à ces bassins ne permettent pas toujours de développer à son plein potentiel la natation cantalienne.

Mathieu Brosseau