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Октябрь
2024

Le slam pour mieux s’exprimer

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Ces formes de maltraitance invisible, à la fois sociale et institutionnelle, se manifestent lorsque des personnes en situation de précarité se sentent humiliées par les stéréotypes véhiculés par certains discours qui les désignent comme responsables de leur condition. Parallèlement, les acteurs sociaux subissent une maltraitance institutionnelle lorsqu’ils sont dans l’incapacité de fournir un logement à une personne en difficulté, faute de structures disponibles. Ces deux types de maltraitance représentent des obstacles majeurs à l’accès aux droits et à la dignité.

Le Collectif 17-Octobre, qui regroupe plusieurs associations clermontoises engagées dans la lutte contre la pauvreté, s’est réuni à la Maison Nelson-Mandela pour une après-midi en trois temps.

Une vie meilleure

L’événement a commencé par un atelier sur le thème « Une école de la réussite pour tous ». En s’appuyant sur l’expérience de l’association ATD Quart Monde et les vécus des participants, les échanges ont porté sur la manière de mobiliser élèves, parents et enseignants pour garantir la réussite de chaque enfant.

Un second temps était dédié à un échange autour du livre de Martine Le Corre, Les miens sont ma force , récit d’une combattante pour la dignité. Des vidéos de présentation et des lectures sur scène ont permis de poursuivre la discussion. Le livre met en lumière la lutte pour transformer la société et donner aux plus démunis un rôle central dans la lutte contre la pauvreté.

La journée s’est clôturée par un spectacle de slam, composé et interprété par des jeunes mineurs isolés du lycée Godefroy-de-Bouillon ainsi que des jeunes du quartier de La Gauthière. Dirigés par l’Atelier Logement solidaire et l’association Alternative poésie, ces jeunes, directement touchés par la pauvreté, ont pu exprimer leurs conditions de vie, leur résistance quotidienne et leurs aspirations à une vie meilleure.