Rugby (Fédérale 3) : après une rentrée ratée, l'OC Montluçon a appris sa leçon

Retard rattrapé, erreurs corrigées… L’Ovalie Club Montluçon (Allier) deviendrait-il un élève modèle ? Après avoir débuté sa saison de Fédérale 3 de rugby avec le bonnet d’âne sur la tête et deux défaites dans la musette, l’OCM a fait ses devoirs. Et le travail paye.

Ce dimanche 20 octobre, sur la pelouse synthétique du terrain annexe de La Loue, arrêté municipal oblige, les Bourbonnais ont maîtrisé leur sujet face aux Corréziens de Naves SL. Bulletin de notes : une nouvelle victoire, la troisième consécutive ; avec le bonus offensif en sus (40-14) ; et une inscription au tableau d’honneur de la poule 13 du championnat (2e ex æquo avec Guéret, 14 points), derrière le leader Argentat (1er, 20 points).

"On était au fond du seau"

« Après les deux défaites contre Isle (19-28) et au CUC (38-22), on était un peu au fond du seau, on se sentait craintif », raconte le deuxième ligne Claudiu Branescu. « Mais depuis la victoire chez nous contre Pompadour (54-15) et encore plus celle à Saint-Junien (21-25), notre groupe s’est vraiment soudé. »

Bref, toute ressemblance avec la saison précédente… « On a chié notre entame de championnat, comme tous les ans, mais maintenant ça va mieux », poétise l’ailier Romain Counioux. En plus :

« Là, contre Naves, on a enfin réussi à faire beaucoup moins de fautes. Comment  ? L’indiscipline, ça ne se travaille pas, il faut juste être moins con sur le terrain… »

"Une vraie cohésion"

Une intelligence de jeu qui s'est surtout vue en première mi-temps ce dimanche. Avec seulement trois pénalités concédées, pour quatre essais plantés et un bonus déjà validé, ce premier acte a été fort bien joué (28-7, à la 30e).

« Ce bon départ nous a rassurés et nous a permis de développer tranquillement notre rugby », acquiesce le centre Baptiste Dumas, auteur de deux des six essais des siens. « On sent une vraie progression, une vraie cohésion qui s’est installée dans le groupe. »

"On garde les pieds sur terre"

Désormais, le plus dur, c’est que ça dure. Notamment quand l’adversité sera décuplée. « On ne se prend pas pour quelqu’un d’autre et on garde les pieds sur terre », assure le coach des avants, Pierre Depoux. « À nous de bien finir ce bloc de trois matchs, en allant faire un résultat à Ussel dimanche qui vient, essayer de gagner là-bas ! », conclut Sabri Gmir, entraîneur-joueur des lignes arrière.

Prochain match. Ce dimanche 27 octobre, à 15 h 15, chez l'Ussel (7e), en Corrèze.

Texte : Luc BarrePhotos : Cécile Champagnat