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Октябрь
2024

Vendée Globe 2008 : Foncia, la mise au point du « Professeur » Desjoyeaux

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Interviewé par nos soins en novembre 2020, le « professeur » Michel Desjoyeaux était alors revenu sur l'évolution architecturale des IMOCA et de Foncia, le plan Farr vainqueur du Vendée Globe 2008. Extraits :

Sommaire :

DIMANCHE 1ER FÉVRIER 2009. « le Professeur » Michel Desjoyeaux, remporte une nouvelle fois le Vendée Globe en 84 j, 3 h, 9 mn et 8 s. Il signe ainsi un doublé historique. Une course marquée par son incroyable « remontada » alors qu’il s’était infligé un retour aux Sables (seule escale autorisée) après 200 milles de course.
LA TENDANCE EST AUX BALLASTS. « En 2008, Foncia aurait pesé 18 tonnes si on chargeait tous les ballasts ! On a fait faire le tour du Globe à de l’eau de mer ! » Côté accastillage c’est très léger : « Avec seulement quatre winches, on ne fait plus le bonheur des accastilleurs ». En revanche, le gréement dit thonier s’est généralisé à toute la flotte, « il est plus lourd, mais son centre de gravité est rabaissé, il offre un couple de chavirage plus bas, c’est l’objectif. » Autre avantage, « il est génial en solitaire puisqu’on ne peut plus faire de faute de bastaque. L’inconvénient est qu’il ne permet pas de border un grand gennaker. C’était un problème en 2009, ça l’est moins en 2020. Aujourd’hui, les mâts ont reculé, les foilers vont bien plus vite avec des voiles plus plates et plus petites qu’il est désormais possible de border en avant des haubans ». Notez qu’en 2009, Michel Desjoyeaux embarque tout de même treize voiles (dix-huit pour Alex Thomson) dont trois spis et deux trinquettes dont la fameuse en Spectra dotée d’un point d’écoute très haut et déclaré comme ayant été la clef de sa victoire dans le Grand Sud. « En fait, j’en avais déjà une en 2001 ! L’autre impératif que j’avais fixé était de pouvoir naviguer sans veste de ciré. Le cockpit de Foncia est très protégé, doté d’une casquette coulissante percée de deux bulles en plexi. « A mon retour du premier Vendée Globe, j’ai décidé que je repartirais “couvert” ! Quand on est mouillé, frigorifié, on ne monte pas à la manœuvre, on navigue mal, c’est contre-performant ».

A suivre .... sur Voile & Moteur