Planet Observer, entreprise clermontoise spécialisée dans l'imagerie spatiale, veut voir plus grand

Depuis trente-cinq ans, Planet Observer s’est imposé comme une référence dans l’imagerie spatiale. Pour appuyer ses propos, Laurent Masselot ouvre un onglet Google Maps sur son ordinateur et un onglet de son entreprise. Deux cartes s’affichent. Il zoome sur le Sahara. L’une d’entre elles affiche une tache jaune sans contraste ; l’autre, plus nette, montre les couleurs fidèles à la réalité. "Ce n’est pas bien de dire du mal des concurrents…" sourit Laurent Masselot. Entre nous, on sait qu’il peut s’en vanter. Airbus, Microsoft, Dassault, Boeing, des chaînes météo… Tous sont clients de l’entreprise.

La technique d'imagerie de l'entreprise permet d'obtenir des résultats époustouflants. Ici, quelque part en Ethiopie.

La Terre comme "objet de désir"

Mais voilà, Laurent Masselot veut voir plus grand. Dans son grand bureau du quartier des facultés, le PDG de l’entreprise déborde d’idées. Il ne s’en cache pas. Mais cette fois, il plonge dans un monde qu’il ne connaît pas : le luxe. Avec un projet prometteur au doux nom de "Earth". Une nouvelle marque fusionnant technologie spatiale et luxe, qui vise à capturer la beauté de la Terre, et à la transformer en une expérience unique. Et donc, aller chercher du côté du luxe pour "co-construire quelque chose d’exclusif, qui marie excellence, innovation et engagement environnemental", explique Laurent Masselot. Concept abstrait à première vue, mais qui peut être résumé en quelques mots : élever la perception de la Terre au rang d’objet de désir.

Et concrètement, elle passe par quoi cette expérience unique ? À terme, l’idée est de "mettre à disposition de l’humanité le premier référentiel absolu du globe", ajoute le PDG, avec, entre autres, des grands livres imprimés au format XXL avec des vues satellites traitées par Planet Observer. L’heure est maintenant à trouver des partenaires pour concrétiser tout cela. Mise en station prévue : 2026

Adrien Fillon