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Октябрь
2024

La classe biberon du PSG assure

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Contraint de procéder à un turnover au vu de l’imminence du match de Ligue des Champions contre le PSV Eindhoven, Luis Enrique a lancé plusieurs jeunes d’entrée ce samedi contre Strasbourg. Le coach espagnol n’a pas eu à le regretter. Même manquant de bouteille, son PSG a signé une prestation séduisante et s’est imposé 4 à 2.

Mayulu, la nouvelle attraction du PSG

La grande satisfaction du jour côté parisien se nomme Senny Mayulu. Aligné en milieu de terrain aux côtés de Vitinha et de Joao Neves, le « Titi » a fait plus que répondre aux attentes. En plus de signer une prestation aboutie à son poste de relayeur, il s’est retrouvé à la conclusion du premier de son équipe. A la 18e minute, à la réception d’une passe de Bradley Barcola, il a débloqué le score d’un tir croisé imparable.

Mayulu n’a pas été le seul jeune des champions de France à séduire lors de cette rencontre. Désiré Doué, même s’il n’a pas marqué, a aussi marqué des points, tout comme Warren Zaire-Emery, qui s’est distingué à une poste inhabituel d’arrière droit. Enfin, l’Équatorien Pacho a aussi été immense derrière, confirmant qu’il était bien plus qu’une simple alternative à Marquinhos.

Barcola dans tous les bons coups

Paris a donc surclassé son opposant, mais Paris a quand même dû attendre la dernière demi-heure du match pour se mettre à l’abri. Marco Asensio avait assuré le break à la 47e, en scorant de près, mais Sekou Mara, un ancien du PSG, lui a rétorqué à la 58e. Cette réduction en score n’a cependant en rien fait douter les locaux. Ces derniers étaient immédiatement repartis à l’abordage et Barcola, l’homme de la soirée, signait le troisième but de sa formation à la 66e.

Ça faisait 3-1 puis 4-1 à la 90e quand Lee Kang-In parachevait le festival des siens en convertissant la 6e passe décisive de la saison de Joao Neves. Strasbourg a ensuite sauvé les apparences en plantant un second but par le biais de Diongue. Un but encaissé sur le fil qui n’a pas dû trop faire plaisir à Luis Enrique.

Au final, il n’y a donc eu que deux buts d’écart au tableau d’affichage. L’addition aurait pu être beaucoup plus lourde. Paris s’était vu refuser un but (Sow contre son camp) et aussi un pénalty (faute sur Barcola) et les deux fois c’était après consultation de la VAR. Évidemment, c’était sans incidence sur le sort de la rencontre. Avec cette belle victoire, Paris a non seulement bien préparé le duel contre le PSV en C1 mais aussi le classique du week-end prochain contre l’OM.