Christophe Urios, après la victoire bonifiée de l'ASM Clermont face à Vannes : "Je n'ai jamais été inquiet"
« Je n’ai jamais été inquiet. Franchement, il y a des matchs où tu as peur, tu ne sens pas le truc, mais là, ce n’était pas un match facile, ce n’est pas le mot, mais on dominait. Après, on prend un essai sur une interception et Vannes revient sans faire grand-chose. On avait marqué trois essais, on en rate deux, il fallait juste mettre de l’ordre, revenir à des choses simples au lieu d’être impatient.
Voilà, je n’étais pas inquiet, pas serein non plus car je savais qu’ils avaient un banc costaud, qu’ils allaient jouer de partout et qu’ils avaient tout à gagner. On a marqué neuf essais, je ne sais pas ce qu’est le beau jeu, le match référence.
J’attendais ce genre de match. Ma plus grande satisfaction est de mettre 55 points à cette équipe de Vannes qui aurait dû gagner à Montpellier et qui aurait pu l’emporter au Stade Français. Je ne suis pas plus royaliste que le roi. On a gagné avec la manière, elle n’était pas totale, mais j’ai vu de beaux essais ».
Propos recueillis par Christophe Buron