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Pourquoi Lewis Noon est prêt à tout plaquer avec les Espoirs du CA Brive

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Dans la famille Noon, il y a Jamie, centurion sous le maillot du CA Brive entre 2009 et 2013, mais il y a aussi son fils, Lewis, actuellement en deuxième année Espoirs.

Pouvait-il pratiquer un autre sport que le rugby avec un paternel totalisant 37 sélections avec le XV de la Rose ? « Oui, j’ai eu le choix, comme mon frère, Zack, qui joue au foot à l’Etoile et ma sœur, Elodie, qui joue elle aussi au foot à Isle. Mais moi, j’ai toujours voulu jouer au rugby », confie le jeune homme de 19 ans.

Lewis Noon a commencé le rugby à Malemort, « parce qu’on habitait à côté du stade », avant de rejoindre le CA Brive, en U14.

Passionné de pêche

« J’ai joué à tous les postes de derrière. J’ai commencé en dix, après je suis passé aux deux postes du centre, puis à l’aile et enfin arrière. J’ai même joué une fois en neuf, mais c’est à l’arrière ou comme deuxième centre que je m’éclate le plus. »

C’est là qu’il peut faire parler ses qualités. « La vitesse, les changements d’appuis. Surtout, j’aime bien défendre, l’agressivité dans le contact, la sensation quand du mets un gros plaquage. C’est encore meilleur que de marquer un essai », poursuit celui qui dit aussi aimer le rugby « pour la vie d’équipe en dehors du terrain. »

Et son paternel dans tout ça ? Lui fait-il profiter de son expérience ? « Oui, il est là pour m’aider, mais il n’est pas tout le temps sur mon dos. Si je fais un mauvais match, il me dira ce sur quoi je dois bosser », poursuit ce passionné de pêche à la carpe, toujours prompt à s’entraîner « pour progresser. »

Surnommé « Noonie », comme son père, par les pros du CAB quand il s’entraîne avec eux, Lewis Noon espère jouer le plus possible cette saison avec les Espoirs et aussi avoir des occasions de se montrer à 7.

« J’ai fait beaucoup de tournois avec France 7 U18, France 7 développement, un tournoi universitaire international et le Supersevens. J’aime vraiment le 7 même si c’est dur. Si tu n’es pas bon techniquement, cela se voit, mais c’est là où je me défoule le plus. »

Pascal Goumy