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Октябрь
2024

Pourquoi le 2e ligne du CA Brive Julien Delannoy a encore la défaite à Provence en travers de la gorge ?

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Julien Delannoy est un homme de peu de mots. D’autant plus quand se dressent devant lui, caméras, dictaphones et micros. Ses paroles n’en ont que plus de poids.

Alors, quand il dit qu’il en a encore gros sur la patate neuf mois après la dernière défaite de Brive à Provence, on imagine quel sera ce jeudi soir son degré de motivation, lui qui revient dans l’équipe, en qualité de remplaçant.

« Oui, j’ai encore en travers le match de la saison dernière. Quand on revient dans le même stade, face à la même équipe, on ne peut pas rester indifférent », souffle le seconde ligne.

Il est vrai que la défaite 30-24 concédée par le CAB à Aix-en-Provence, le 26 janvier, au lendemain d’un périple en bus de 10 heures du fait des blocages routiers, a de quoi raviver des cauchemars.

A la sirène, Brive menait 24-23 après une pénalité passée par Tom Raffy de 50 mètres. Deux minutes plus tard, et un essai de Lapègue transformé par Gopperth, Brive s’inclinait sans même prendre le bonus défensif.

« On va essayer de ne pas reproduire les mêmes erreurs, prévient Julien Delannoy. On avait été solidaires en défense, mais on avait manqué de lucidité sur les prises de décisions en fin de match. On avait manqué d’expérience. Mentalement, cela nous a fait mal de perdre à la 82e, mais cela nous a aussi permis de construire notre fin de saison. »

« Bien sûr que c’est important d’être premier »

Cette fois, c’est en leader que Brive descend dans les Bouches-du-Rhône. Ce qui est tout sauf anecdotique pour le numéro cinq du CA Brive. « Bien sûr que c’est important pour le club d’être premier. On est à notre place par rapport à nos prestations. Maintenant, il faut garder cette première place le plus longtemps possible. »

La garder au lendemain de cette septième journée passera nécessairement par un résultat à Aix où Brive pourra compter sur son pack. « Quand on rentre dans les 22 adverses, que ce soit sur une touche ou une mêlée, on se sent dominants », confirme Delannoy qui aimerait bien ne pas l’avoir une deuxième fois en travers. 

Pascal Goumy