Pour rendre hommage à Denise Ferrier

Un film sur le parcours atypique de la peintre Denise Ferrière. Derrière la caméra : son fils Patrice Spadoni. Premier repérage dans la cité thermale.

Une enfance relativement modeste à Vichy dans les années avant-guerre 1939-1945. Un goût et un talent pour la peinture qui s’affirment tout de même, avec la chance de côtoyer quelques maîtres d’importance.

Denise Ferrier disparaît des radars, mais continue à peindre

Une montée sur la capitale qui aurait pu la mettre sur un tremplin avec trois ou quatre toiles remarquées au Salon de Paris et au Musée d’Arts modernes. Et puis, un caractère plutôt timide et introverti, et surtout la vie avec son lot de malchances qui passe par là. Veuvage, maternité à assumer, Denise Ferrier disparaît des radars, mais continue à peindre. Joliment, convaincue d’art abstrait.

Au décès de cette dernière en 2010, son fils unique, Patrice Spadoni, décide de la remettre en lumière. Beaubourg se laisse convaincre en premier avec l’achat de quatre toiles. Le Musée des Ursulines, à Macon, ne traîne pas des pieds et lui offre carrément une exposition. Ville natale de la peintre, Vichy ne pouvait pas passer à côté de cette renaissance. La municipalité s’est donc associée avec l’Académie du Vernet afin d’organiser une exposition hommage à Denise Ferrier prévue pour l’année prochaine.

En attendant, les échanges sont fructueux entre l’adjointe à la culture, Aurélie Pachéco, et le président de l’Académie Emmanuel Possomaï, avec l’appui de Patrice Spadoni.

Réalisateur, celui-ci a pour projet de tourner un document qui devrait retracer la vie de l’artiste mais aussi son enfance et prime jeunesse à Vichy. Il est actuellement dans les rues et places vichyssoises en cours de repérages.

« Enfant, j’ai beaucoup joué dans le centre-ville et les parcs. Mais il me faut me débarrasser d’un trop de nostalgie pour porter aujourd’hui un regard professionnel sur les lieux. » L’exposition et l’hommage à Denise Ferrier, c’est déjà parti !