Mort du petit Grégory : "Je suis sûre que ce n’est pas lui", la veuve de Bernard Laroche livre sa vérité, 40 ans après

"Je connaissais mon mari. C’était quelqu’un de gentil, je suis sûre que ce n’est pas lui". Quarante ans après la mort du petit Grégory, retrouvé pieds et poings liés dans la Vologne, à Docelles, en octobre 1984, Marie-Ange Laroche a pris la parole, ce dimanche, sur le plateau de BFMTV.

 

— BFMTV (@BFMTV) October 13, 2024

 

Quelques jours après la mort de l'enfant, son mari Bernard Laroche, le cousin germain du père de Grégory, Jean-Marie Villemin, avait été inculpé d’assassinat et écroué, suite au témoignage de Murielle Bolle, alors âgée de 15 ans. Elle avait assuré avoir aperçu Bernard Laroche avec le petit garçon, avant de se rétracter. Libéré en mars 1985, il avait été abattu d'un coup de fusil par Jean-Marie Villemin.

Bernard Laroche au palais de justice d'Epinal, le 5 novembre 1984. Photo AFP

"Je dis stop"

Quatre décennies plus tard, Marie-Ange Laroche est toujours persuadée de l'innocence de son mari. Chez nos confrères, elle déplore "l’acharnement des enquêteurs depuis le début". "Il n’aurait jamais fait de mal à un enfant", dit-elle.

La veuve de Bernard Laroche assure qu'elle ne pardonnera "jamais" à Jean-Marie Villemin. 

On a enlevé un mari, on a enlevé un père.

Marie-Ange Laroche espère de tout cœur que la vérité éclate enfin. "On a été détruits, broyés, et aujourd’hui, ça continue", confie-t-elle auprès de nos confrères. "Bernard Laroche en a souffert, aujourd’hui mes enfants et mes petits-enfants en souffrent. Je dis stop."