Au Puy-en-Velay, les policiers interpellent en flagrant délit un trafic de cocaïne

Sensibilisés au phénomène « Uber coke », des policiers de la Bac du Puy ont décidé d’établir un dispositif de surveillance dans la cité mariale. Ce mardi, aux alentours de 14 h 30, l’équipage aperçoit un toxicomane bien connu de leurs services en train d’attendre sur un trottoir près d’un boulevard du centre-ville. Paraissant plutôt agité, ils en déduisent que le Ponot attend sa « livraison ». Quelques instants plus tard, une Peugeot 308 s’arrête à son niveau et les policiers observent une première transaction. Contre de l’argent liquide, le toxicomane reçoit une « cocotte blanche ».

De l’argent liquide et la drogue saisis

Mais les hommes de la Bac décident de ne pas procéder à leur interpellation. Le conducteur et son passager repartent et les policiers décident de les prendre en filature. Une première transaction, puis deux, trois et enfin quatre… Il n’y a plus de doute, les deux hommes à bord de la Peugeot 308 vendent des stupéfiants.

Le quatrième acheteur est lui aussi un toxicomane notoire. Les policiers décident alors de procéder à l’interpellation de tout ce petit monde. Les deux vendeurs et leur dernier client sont arrêtés en flagrant délit. Le tout premier acheteur est également retrouvé et tous sont placés en garde à vue. L’identité des autres clients de cet « Uber coke » n’étant pas connue, les deux consommateurs ont échappé à la case arrestation pour cette fois.

Âgés de 20 et 22 ans, les deux occupants de la voiture sont domiciliés à Firminy. De leur côté, les deux toxicomanes ponots reconnaissent rapidement avoir acheté des stupéfiants. Mais les deux Ligériens nient les faits et expliquent, eux aussi, avoir acheté les quinze bonbonnes de poudre blanche retrouvées dans leur véhicule. L’argent liquide présent dans la Peugeot (en milliers d’euros, ndlr) affaiblit encore leur version. Très organisés, les deux vendeurs ont effectué leur « tournée » dans un véhicule loué, empêchant sa saisie…

Des vendeurs connus de la Justice

Après 48 heures de garde à vue, les deux vendeurs ont été relâchés malgré un casier judiciaire déjà garni par d’autres affaires de stupéfiants. Poursuivis pour trafic de cocaïne, ils devront s’expliquer à la barre du tribunal du Puy en février prochain. Les deux toxicomanes adeptes de la livraison à domicile sont, eux, convoqués au mois de novembre.

N.M.