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Октябрь
2024

Julian Casablancas en 5 collaborations cultes

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Avec The Lonely Island sur Boombox

Ce morceau a tout l’air d’une blague. Heureusement, car il en est une. The Lonely Island est un trio d’humoristes américains (Jorma Taccone, Akiva Schaffer et Andy Samberg) habitué au Saturday Night Live dans les années 2000. Après plusieurs morceaux parodiques devenus viraux, les trois compères composent et enregistrent un album : Incredibad (2009). Il s’agit d’un disque absurde pastichant le R&B et le hip-hop américain. C’est de là que provient “Boombox”, où l’on peut entendre Julian Casablancas chanter les louanges d’un ghetto-blaster capable de dévergonder quiconque ose s’en approcher. Cela donne un clip pour le moins… déroutant.


Avec Danger Mouse et Sparklehorse sur Little Girl

Lorsque Julian Casablancas pose sa voix sur Little Girl, il en est aux débuts de sa carrière solo, parallèlement aux Strokes. De son côté, Brian Burton, alias Danger Mouse, multiplie les collaborations en tant que musicien et producteur. Dans son répertoire figurent des artistes comme Damon Albarn et Gorillaz, les Red Hot Chili Peppers, MF DOOM ou encore le bassiste des Clash, Paul Simonon. À l’écoute de Dark Night of the Soul (2010), un album plus rock que les précédents qu’il compose avec Sparklehorse, la collaboration avec Julian Casablancas semble comme une évidence. Le résultat ? Une ballade nocturne et enivrante, où le charme de la voix feutrée du leader des Strokes opère dès le premier couplet.


Avec Daft Punk sur Instant Crush

Culte. Il n’y a pas d’autre mot pour mieux décrire cette collaboration. Random Acces Memories (2013), le quatrième (et dernier) album de Daft Punk où figure Instant Crush, séduit par ses passerelles entre les genres musicaux et sa pluralité de ses collaborations. La beauté de ce morceau réside dans l’équilibre parfait entre les identités sonores de Julian Casablancas et de Daft Punk. Les synthétiseurs, le vocodeur et les solos de guitares suscitent un coup de foudre quasiment instantané. On découvrira dix ans plus tard qu’il ne s’agissait pas de la seule collaboration du leader des Strokes avec les maîtres de la French Touch : la demo de l’excellent Infinity Repeating, enregistré avec The Voidz, figure dans la réédition anniversaire de RAM.


Avec Santigold et N.E.R.D sur My Drive Thru (produit par Pharrell Williams)

C’est une collaboration que personne n’avait vu venir. En voici les protagonistes : Julian Casablancas, qu’on ne présente plus, Santigold autrice-compositrice-interprète inspirée par la new wave et le dub puis, N.E.R.D, trio hip-hop formé par Pharrell Williams, Chad Hugo et Shay Haley. Ce joyeux mélange donne My Drive Thru. Pour l’anecdote, il s’agit en réalité d’une campagne publicitaire pour la marque Converse, comme en témoigne la subtilité du clip. Dommage. Mais on est tout de même heureux·euses que cette collaboration improbable existe dans l’histoire de la musique. 


Avec Jehnny Beth sur Boy / Girl

Pour conclure, on tient peut-être l’une des collaborations les plus déjantées de Julian Casablancas. Sur un morceau plutôt court (2 minutes 45), il se prête au jeu post-punk de Jehnny Beth, également chanteuse du groupe britannique Savages. À l’écoute, c’est une course effrénée où l’auteur-compositeur-interprète, plutôt habitué au lyrisme de ses paroles, bascule du côté absurde de la musique. On a tout de suite envie de les suivre : Jehnny est badass, Julian est Julian, alors ça fonctionne.