Cinq choses à savoir sur la rentrée universitaire de Vichy Campus

Les formations

Elles sont toujours d’une grande diversité, avec une large dominante de métiers du sport et de la santé, même si les formations liées au multimédia ont aussi la cote. Et chaque site a ses spécificités. Au pôle Lardy, les formations en multimédia, journalisme et communication sont reines, tout comme la filière Sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps), dont les trois années de licence se déclinent avec des modules liés au thermalisme. Toujours en sport, le Creps dispense des diplômes d’Etat en pratique d’aviron, natation, course, mais aussi en direction de structure.

Les filières en sport et santé ont plus que jamais la cote à Vichy.

Les lycées Albert-Londres et Valery-Larbaud accueillent aussi leur lot d’étudiants : le premier dans des BTS liés aux métiers du bois, à l’action managériale ou à l’ingénierie ; le second dans des cursus en lunetterie, restauration ou diététique. Sur le volet santé et soin, les établissements et les promotions sont aussi légion : instituts de formation aux soins infirmiers (Ifsi), à l’ostéopathie (Ifso), à la masso-kinésithérapie (IFMK), ou encore à la rééducation psychomotrice (ISRP). L’école Fournier- Terrade (esthétique et coiffure), l’ES Vichy (avec de nouveaux bachelors en marketing luxe et tourisme), le CFA des métiers du bâtiment ou encore l’institut Hecate Formation (hydrobalnéologie) complètent le tableau des sites d’enseignement supérieur. Sans oublier le lycée privé Claude-Mercier, au Mayet-de-Montagne, avec sa filière bois.

L’attractivité du campus 

Pour François Sennepin, vice-président de Vichy Communauté en charge de l’enseignement supérieur, Vichy « est attractif pour les étudiants, c’est désormais bien établi. Et le seuil des 3.000 élèves est désormais stabilisé. Mais pour arriver aux 4.000, il y aura des défis à relever ».

La restauration 

Et l’un de ces défis concerne notamment le self universitaire, situé sur le site Lardy, géré en lien direct avec le Crous. Un restaurant souvent bondé aux heures du déjeuner, créant des files d’attente interminables, alors que 650 plateaux sont servis chaque jour. Alors, pour désengorger ce self, le choix a été fait… de l’étaler sur deux niveaux. Un studio technique a, dans l’opération, été rapatrié vers d’autres salles de cours. La fin complète de ce réaménagement est imminente, elle qui permettra de pousser jusqu’à 800 repas servis par jour.

La question de la restauration est un enjeu majeur pour le campus, tout comme celle du logement.

Le logement 

C’est l’un des enjeux majeurs du développement universitaire de la ville. Car hormis les studios proposés par Vichy Habitat (près de 80), l’offre se limite pour l’heure… aux petites annonces et locations privées. Et si un projet de résidence étudiante est en cours rue Fleury, une réflexion est surtout engagée, du côté de Vichy Communauté, et là aussi en lien avec le Crous, afin de bâtir de nouveaux logements étudiants. Ce qui pourra aussi passer par une réhabilitation de bâti déjà existant.

La santé

Dans un territoire qui entend aussi trouver des solutions pour doper l’offre de sorties nocturnes, la question de la santé des étudiants est prise très au sérieux. « D’autant que depuis le Covid, les étudiants ont manifesté de vrais besoins », abonde François Sennepin. Depuis l’an passé, une infirmière est présente à temps plein sur le pôle. Des permanences avec psychologue, psychiatre et sage-femme sont aussi assurées gratuitement. Depuis cette rentrée, le Crous met aussi à disposition une assistante sociale.Depuis un an, une infirmière est présente à temps plein sur le campus.

Pierre GeraudiePhotos François-Xavier Gutton et archives