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Октябрь
2024

Jérôme Filitoga, entraîneur des avants biarrots, explique la métamorphose du BO, le prochain adversaire de Brive

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En grande difficulté la saison dernière, passé même tout proche d’être barragiste, le Biarritz Olympique renaît de ses cendres en ce début saison. Leader du championnat après cinq journées, le BO a pris un nouveau virage durant l’intersaison : celui de se reconnecter à ses racines, comme l’explique Jérôme Filitoga, l’entraîneur des avants.

« Notre projet ? Revenir à la base, à l’identité même de Biarritz. Le club est la priorité première. L’équipe arrive en second et en troisième, ce sont les joueurs en tant que personne. Nous avons effectué notre stage estival au cœur du Pays basque. On a voulu se resserrer autour de valeurs fortes », confie Filitoga, arrivé de l’USA Limoges après avoir déjà officié en Pro D2, du côté de Béziers.

Comment s’est d’ailleurs déroulée son arrivée à Aguilera, lui qui débarquait de Limoges après avoir déjà officié en Pro D2, du côté de Béziers ? Les premiers contacts se sont noués via la connexion limougeaude et Arnaud Dubois, Haut-Viennois et désormais président du directoire du BO. 

« Et puis avec Boris Bouhraoua, on avait joué ensemble à Limoges, entre 2006 et 2008. On avait aussi passé notre diplôme d’État, lors de la même session à Marcoussis et nous avions le même formateur. Il y a deux ans, on était déjà en contacts et on s’était dit qu’on aimerait bien se retrouver autour d’un projet commun lorsque l’occasion se présenterait. Et c’est arrivé cet été. On partage la même vision du rugby, on a la même idée du projet et où on veut aller », poursuit l’ancien pilier qui s’attend à passer un test grandeur nature face à Brive, vendredi soir.

Pas question de fanfaronner

Pas question pour les Basques de fanfaronner. « On est en tête oui, mais il ne faut pas oublier qu’on est passé proche de la correctionnelle contre Valence-Romans et à Béziers, lors des deux premières journées. On s’est imposé mais on a eu chaud. Sur ces matchs, on sentait qu’on était encore fragiles, qu’on pensait à la saison dernière, avec cette peur de gagner. En fin de bloc, on a senti qu’on avait complètement basculé », poursuit le technicien qui insiste sur le combat et la défense. Autant d’armes majeures pour espérer faire un coup au Stadium.

« On va se mesurer à l’une des plus grosses formations du championnat, extrêmement dense devant et qui reste sur un revers à Mont-de-Marsan. On imagine très bien comment on va être accueilli et c’est très bien pour nous. On va voir comment on se comporte dans un tel cadre », explique Jérôme Filitoga.

Benjamin Pommier