Une autre vision d’Angela Davis
Une semaine avant son passage télévisé à La Grande librairie, le poète et romancier franco-congolais Alain Mabanckou participait, aux Volcans, à une rencontre consacrée à son dernier ouvrage Cette femme qui nous regarde .
« Sa mère lointaine »Cette femme, c’est la militante Angela Davis à qui l’auteur, également professeur de littérature francophone à l’université de Californie à Los Angeles, exprime sous forme de lettre toute son admiration, sa fascination et son respect pour son courage et son intégrité intellectuelle. Refusant toute volonté d’écrire « une biographie universitaire », il préfère au fil des pages tirer les fils du sentiment de proximité le liant depuis l’enfance à sa « mère lointaine ».
De Pointe Noire à un campus américain, en passant par la Sorbonne, leurs parcours se croisent, sur fond d’engagement communiste, de lutte pour les droits humains, de réflexions sur le racisme, de références littéraires et philosophiques.
Durant plus d’une heure d’échanges avec Cécile Jouanel, Alain Mabanckou, digne représentant de la Société des ambianceurs et des personnes élégantes (Sape) a conquis le public et, sous le charme de sa première venue à Clermont-Ferrand, a promis de revenir voir « ses frères et sœurs auvergno-africains ».