Cross-country : dur mais bon, surtout dans le Puy-de-Dôme

L’effort est intense, parfois violent mais rend plus fort. En Auvergne, il fait florès dans le Puy-de-Dôme. Pour tracer les amateurs de labours puydômois, il suffit de se référer au challenge de cross départemental cher à René Debrion. Le président de cette institution et également de la commission hors stade du Puy-de-Dôme relève une nette hausse tous azimuts.

Des organisations : 8 en 2023-2024 pour 5 la saison précédente, 4 avant le Covid et… 9 la prochaine. Du nombre de clubs engagés : 26 avec l’apport des voisins de Brioude notamment mais aussi de Murat. Du nombre de participations : de 2.333 en 2018-2019 à 4.127 en 2023-24. Et de participants enfin : 1.644 lors de la dernière édition soit 247 de plus en un an.

« Depuis le Covid, la hausse est régulière mais, cette année, elle est beaucoup plus forte. Je ne sais pas exactement pourquoi, surtout que les effectifs ne décollent pas forcément ailleurs dans les autres départements par exemple, mais le fait que le challenge se déroule sur plusieurs cross y contribue ».

Il est vrai que la discipline s’est dépoussiérée, ne nécessite pas d’être licencié et attire particulièrement les jeunes (7-14 ans) et les vétérans (40 ans et plus). « Cet attrait, c’est bien, termine le partisan des labours, car le cross était en déclin avant le Covid ».

F.L.