FLAIR - Entreprendre à tout âge : Le déclic entrepreneurial, une question d'instinct
Chaque entrepreneur a connu un moment charnière dans sa vie professionnelle ou personnelle qui l'a poussé à se lancer dans le grand bain de l'entrepreneuriat. Dans ce nouvel épisode, FLAIR met en lumière quatre parcours d'entrepreneurs et le déclic qui a changé leur carrière. De l'instinct à la nécessité financière, il n'y a pas de moment parfait pour entreprendre, seulement le bon. FLAIR - Épisode 4 : Entreprendre à tout âge - YouTube Big média et KOM vous proposent de découvrir les histoires de plusieurs entrepreneurs : Théo Leblanc, conférencier, Christel de Foucault, auditrice d'ouvrages, Laurent Kayem, CEO GoldUnion et Racem Flazi, CEO et co-fondateur de LegalPlace.
Le déclic d'entreprendre : un désir singulierPour Théo Leblanc, jeune vulgarisateur en intelligence artificielle de 18 ans, le déclic s'est produit un peu par hasard, mais surtout grâce à son instinct. " En février 2022, un ami m'a proposé d'intervenir au salon des retraités. L'expérience a été foireuse, mais deux semaines plus tard, il me propose d'intervenir à un séminaire d'entrepreneurs à Méribel ", raconte-t-il. Sur scène, face à un public de 500 personnes, Théo improvise un discours sur l'IA, aux côtés de Benoit Raphael, et " cartonne ". Ce succès lui ouvre les portes de nouvelles opportunités, notamment une interview avec Forbes. Ce moment, où il est sorti de sa zone de confort, marque le début de sa carrière en tant que conférencier. " Avoir suivi mon instinct, y être allé n mode 'yesman' m'a fait réaliser que j'adorais les conférences, même sans compétences d'origine ou appétences spéciales dans les domaines. Ça m'a permis de me développer là-dedans, et en faire une de mes principales activités ", ajoute-t-il. Laurent Kayem, aujourd'hui CEO de GoldUnion, partage un déclic plus personnel, né d'un sentiment d'humiliation. " Je nettoyais les boites de nuit pendant quelques mois à Paris. Et un soir, un client qui avait chaud, m'a jeté son pull. Je me suis senti humilié. Le lendemain, je me suis dit que c'était la dernière fois que j'y retournais ", confie-t-il. C'est à ce moment-là qu'il décide de se lancer dans l'événementiel, une première étape dans sa nouvelle vie d'entrepreneur. " Pour moi, l'égo peut être un excellent moteur ".
Y a-t-il un âge pour entreprendre ?La question de l'âge est souvent un point de débat dans le monde entrepreneurial. Y a-t-il un âge idéal ou une limite pour se lancer ? Pour Christel de Foucault, conférencière et spécialiste de la marque employeur à 60 ans " il n'y a pas d'âge pour entreprendre ". Cette dernière pense que l'influence des réseaux sociaux dessert l'entrepreneuriat dans la façon dont il est perçu comme un domaine réservé aux jeunes. " On pense qu'il faut avoir 25 ans pour entreprendre. Pourtant, quand tu es senior, ta maison est payée, tu n'as plus d'enfants à charge. Les conditions peuvent être favorables ". Un avis que Laurent Kayem ne partage pas, estimant que l'âge idéal " se trouve entre 20 et 25 ans, quand on est encore chez papa, maman et qu'on n'a pas de loyer à payer ". D'un point de vue pragmatique, Racem Flazi ajoute que " statistiquement, les entrepreneurs qui réussissent ont en moyenne entre 35 et 40 ans. À cet âge, tu possèdes un réseau établi, par ton parcours universitaire et professionnel que tu n'as pas à 19 ans ".
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