À Clermont-Ferrand, environ 150 personnes continuent de réclamer "un cessez-le-feu immédiat" à Gaza
Même lieu, même heure, même jour. Chaque samedi, place de Jaude, depuis octobre 2023, des dizaines de manifestants répondent à l’appel du "collectif pour une paix juste et durable" du Puy-de-Dôme afin "d'exiger un cessez-le-feu à Gaza". En réponse aux massacres du 7-Octobre, l’enclave palestinienne est bombardée par Israël . " Je suis révolté par ce qui se passe", explique Mattéo, présent ce samedi au rassemblement aux côtés d’environ cent cinquante personnes. "Gaza est bombardée. Maintenant, c’est le Liban. C’est horrible. C’est important de dire non à cette guerre même si une manifestation ce n’est pas suffisant".
Si les manifestants font toujours flotter le drapeau palestinien au pied de la statue de Vercingétorix sur la place de Jaude, ils étaient également nombreux à brandir celui du pays du Cèdre. Parmi eux, Rachel, étudiante libanaise à Clermont-Ferrand : "Je suis là pour le Liban et pour la Palestine. Ils souffrent d'Israël, un groupe il faut le dire qui est terroriste, qui attaque des civils. Des milliers d'enfants meurent sans aucune raison, des familles dorment dehors, souffrent et perdent tout pour une terre promise qui n'est pas pour Israël . En tant que libanaise et femme arabe, je lutte pour mes droits, pour ma famille, pour la paix. Tout le monde doit vivre en paix".Chaque samedi, à Clermmont-Ferrand, des dizaines de manifestants répondent à l'appel du "collectif pour une paix juste et durable" du Puy-de-Dôme. PHOTO Rémi Dugne
"Une guerre d'agression"Avant que le rassemblement se termine par un cercle silencieux sur la place de Jaude, Estelle Sanous, militante à Attac 63, avait dénoncé "une guerre d'agression contre tout le peuple palestinien" et évoqué lors des prises de parole "une sale guerre qui n'a rien résolue". "L'urgence absolue pour le collectif est de maintenir le plus haut possible le niveau de mobilisation pour un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza", a poursuivi la militante. "C'est la condition impérative pour que le risque de guerre régionale s'éloigne et qu'une solution politique à la question des otages israéliens puisse être trouvé".
Leïla Aberkane