Menaces, violences, "ambiance cour des miracles"... La soirée sous cocaïne avait dégénéré, dans le Puy-de-Dôme

À 50 ans, il affiche vingt-deux condamnations. Et un parcours marqué par l’alcool et les stupéfiants. À la barre, ce Thiernois à la silhouette trapue et au visage marqué le confesse : "J’ai eu une certaine vie chaotique. Maintenant, il va bien falloir qu’elle soit un peu plus linéaire". Mais avant, il lui faut solder, devant le tribunal, un énième accroc.

Le 2 juin 2023, le quinquagénaire se retrouve dans un appartement avec deux connaissances, toxicomanes comme lui, pour une soirée où la cocaïne circule en grosse quantité. "C’est un peu ambiance cour des miracles", soupire Thibault Fouris au parquet.

Un fusil, des chiens...

Presque inévitablement, la petite fête dégénère. L’un des membres du trio affirme avoir été violemment menacé par le prévenu, qui voulait faire de lui "un homme". Menace à bout touchant avec un fusil, menace avec des chiens, coups sur le visage… Durant plusieurs jours, il dit avoir vécu un calvaire.

Son bourreau ne reconnaît qu’une gifle et des pressions. "On était trois dans l’appartement…", maugrée-t-il. Tribunal et parquet admettent un certain nombre d’incohérences dans les déclarations de la victime

Mais pour Thibault Fouris, les faits de violences volontaires sont parfaitement caractérisés. Il demande huit mois de prison ferme. Le tribunal le suit. La peine sera exécutée dans le cadre d’un placement extérieur.

Olivier Choruszko